En France, la frontière entre la macronie et le Rassemblement National semble s’estomper sur certains sujets. Malgré leurs différences idéologiques, les deux forces politiques partagent désormais des positions communes, notamment sur la sécurité, l’immigration ou la souveraineté nationale. Cette convergence, souvent critiquée, interroge : s’agit-il d’une stratégie pour dominer le débat politique ou d’une réponse aux attentes d’une partie de l’électorat ?
Les récentes alliances ponctuelles à l’Assemblée, comme le rejet des éoliennes ou la défense des « champions » industriels, illustrent cette porosité. Certains y voient une tactique pour marginaliser la gauche et la droite traditionnelle. Pourtant, cette union de fait suscite des craintes : celle d’un glissement vers un discours plus autoritaire et d’un affaiblissement des contre-pouvoirs.
Alors que les municipales approchent, cette dynamique pourrait redessiner le paysage politique, au risque de polariser davantage la société. Une chose est sûre : le clivage gauche-droite, déjà brouillé, s’efface au profit d’un nouveau duel, où l’enjeu démocratique est plus que jamais en question.
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