Dans sa dernière chronique, Dayméric Lompret dépeint avec ironie et justesse la traque aux chômeurs, transformée en sport national. Entre contrôles aléatoires, suspicions systématiques et discours culpabilisants, les sans-emploi deviennent des cibles faciles dans un système qui préfère pointer du doigt plutôt que de proposer des solutions. L’humour mordant de Lompret révèle l’hypocrisie d’une société qui criminalise la précarité tout en fermant les yeux sur les vrais responsables : des politiques économiques défaillantes et un marché du travail toujours plus exclusif.
Et si, au lieu de traquer, on écoutait ? Et si, au lieu de sanctionner, on accompagnait ? La question mérite d’être posée, surtout quand le rire, aussi acide soit-il, devient le dernier rempart contre l’injustice.
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