La chasse aux chômeurs: La chronique d’Aymeric Lompret dans « La dernière »
La chasse aux chômeurs: La chronique d’Aymeric Lompret dans « La dernière »
Commentaires
26 réponses à “La chasse aux chômeurs: La chronique d’Aymeric Lompret dans « La dernière »”
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Cette chronique met le doigt là où ça fait mal : la stigmatisation des chômeurs comme s’ils étaient les seuls responsables de la crise. Merci à Lompret de remettre les pendules à l’heure avec humour et lucidité.
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Superbe texte, il y a un mélange réussi de colère et de dérision. On rit, mais on sent qu’il y a urgence à changer le discours public envers ceux qui n’ont plus d’emploi.
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Dans un couvent, les soeurs ont été violées par une bande de jeunes.
La police arrive et découvre que toutes les soeurs ont les vêtements arrachés.
Une seule est encore très bien habillée et propre.
L’inspecteur lui demande alors : « Et vous ma soeur, vous n’avez pas été violée ? ».
Elle répond : « Ho non ! Moi j’ai pas voulu ». -
Une maman réprimande son fils :
– La voisine t’offre gentiment un gâteau et toi, tout ce que tu trouves pour la remercier, c’est de lancer une pierre contre sa fenêtre et de lui casser un carreau.
– Mais, maman, ce n’est pas une pierre que j’ai jetée, c’est le gâteau
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Voilà des centaines et des centaines d’années que le vieux saint Joseph a pris l’habitude de descendre chaque samedi sur terre pour y boire un petit ballon de blanc. Puis un deuxième. Puis encore un autre…
Ce soir-là, il se présente à la porte du paradis bourré comme une huître, l’auréole de travers et le nez plus rouge que jamais.
– Quelle honte ! lui dit saint Pierre. Cette fois, c’est terminé ! Défendu de descendre sur terre.
– Vous rigolez ?
– Non, Joseph, je ne rigole pas. Le Bon Dieu lui-même m’a donné l’ordre de vous interdire de redescendre, à l’avenir.
– Pour toujours ?
– Pour toujours.
– Pour les siècles des siècles ?
– Pour les siècles des siècles. Amen.
– Très bien ! dit saint Joseph, furieux. Puisque c’est comme ça, vous l’aurez voulu. Marie ! Les bagages, le petit ! Nous partons !-
Au restaurant, le garçon récapitule :
– Nous disions donc : pâté en croûte et ses pommes Salardaises, queues de langouste sauce Thermidor, foie gras poêlé aux truffes noires du Périgord.
Et avec ça monsieur prendra ?Son épouse réplique alors :
– Du ventre certainement
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À la grande époque soviétique, un lapin décide de quitter l’URSS et parvient à traverser le rideau de fer. De l’autre côté, il fait la connaissance d’un autre lapin qui l’interroge sur les raisons de sa fuite :
– Andropov avait décidé d’organiser une chasse à l’ours, lui explique-t-il.
– Mais, réplique l’autre, tu n’es pas un ours, tu es un lapin !
– Oui, lui répond le premier lapin, mais je n’ai pas de papiers qui le prouvent -
Pourquoi la petite fille tombe-t-elle de la balançoire?
– Parce qu’elle n’a pas de bras
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Ce que j’ai aimé : l’article ne se contente pas de dénoncer, il interroge aussi la société. Est-ce qu’on soupçonne trop vite le chômeur de paresse ? Est-ce qu’on oublie l’absurdité du système ? Très bonne chronique.
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Un jeune discute avec son père paysan :
– Papa, plus tard, j’ai envie d’être acteur.
– T’as de la chance mon p’tiot ! Parce que dans notre métier, y’en a plein des tracteurs. -
Comment appelle-t’on une baguette qui ne trouve pas son chemin ?
Un pain perdu.
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Un type arrive un matin au bureau tout épanoui et annonce à ses collègues :
« Dîtes les gars, vous êtes tous cocus !
– Et pourquoi nous ?
– Parce qu’hier soir, j’ai couché avec ma femme ! »
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Deux vieux discutent…
– Que penses-tu faire cet arpès midi ?
– Rien du tout lui répond l’autre !
– Ah bon mais c’est pas déjà ce que tu as fait hier ? demande le premier ?
– Oui mais j’ai pas fini ! -
Le gouvernement fait tout pour faire baisser les chiffres du chômage. Mais il devrait dépenser son énergie a créer de l’emploi.
La magouille c’est tout ce que font nos élus. -
Une chasse d’eau pour virer le gouvernement?
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On fait des économies a bout de chandelle sur les plus pauvres. Alors que les riches se gavent de saumon et de caviar.
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Les chiffres du chômage ne descendent jamais. Car ça maintient les salaires bas.
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Oui, le chômage n’est pas un hasard. Il est voulut et ce n’est pas prêt de s’arranger.
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Parfois, l’humour ramène mieux que n’importe quel discours : quand Lompret parle de “la chasse” aux chômeurs, ça sonne comme un miroir qu’on ne peut plus ignorer. Cet article fait très bien ressortir ce drôle de jeu à huis-clos entre pouvoir, médias et population.
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La chasse aux chômeurs… C’est comme la chasse a cours. On tire sur tout ce qui bouge.
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Le gouvernement en place fait beaucoup de promesses mais il y a seulement des paroles.
Attendons le 11 septembre pour voir le peuple se soulever. -
Un ivrogne tenant à peine sur ses jambes s’affale sur le comptoir d’un bar de nuit parisien.
Le seul autre client du bar également en état d’ébriété lui tape sur l’épaule et l’interpelle :
– Hé l’ami de quelle ville es-tu ?
Le premier répond :
– Je viens de Bordeaux. Et a Bordeaux, on sait boire !
L’interlocuteur sursaute
– Pas vrai ! Sais-tu que moi aussi je suis de Bordeaux. Et quel age as-tu ?
L’ivrogne réfléchit et lance :
– J’ai 27 ans je suis du 19 mai 75
– Pas possible ! Moi aussi du 19 mai 75. Eh l’ami, à quelle école as-tu donc été
quand tu étais petit ?
Le premier prend de longues secondes pour finalement dire :
– A l’école Jean Jaurès ! Ne me dis pas que toi aussi ?
– Eh ben si figure toi! Jean Jaurès aussi précise l’autre avant de scander à l’adresse du barman
– Tournée générale en l’honneur de mon nouveau pote !
A ce moment-la un habitué entre dans le bar et lance au barman
– Alors quoi de neuf patron ?
L’homme derrière le comptoir
– Pas grand chose, la routine, les jumeaux sont bourrés comme d’habitude-
Le chômage est fait exprès pour maintenir les salaires bas
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L’adjudant a demandé au soldat Lafleur de creuser un grand trou pour y enterrer les ordures de la cuisine.
Une heure après, il vient vérifier le travail. Il n’y a plus d’ordures, mais il y a un immense tas de terre.
Alors il s’écrie, furieux:
– Lafleur, vous me ferez huit jours, subséquemment que vous n’avez pas fait un trou assez grand
pour contenir à la fois les ordures et la terre du trou… -
Pourquoi les papas sont-ils si fiers de leurs voitures ?
Parce qu’elles sont comme des membres de la famille, avec quatre roues-
Au-delà de la vanne, ce texte rappelle que le chômage ce n’est pas juste un “problème économique”, c’est une question de dignité, de représentation. Et si on ne change pas nos mots, on finit par normaliser la honte. Merci pour ce coup de gueule réfléchi.
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