Proposée par l’économiste Gabriel Zucman, la loi Zucman vise à instaurer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines dépassant 100 millions d’euros. Ce dispositif, soutenu par la gauche, cible environ 1 800 contribuables en France et promet des recettes estimées entre 15 et 25 milliards d’euros par an, afin de réduire les inégalités fiscales et financer les services publics. Ses défenseurs y voient une réponse à l’optimisation fiscale des plus fortunés, dont le taux d’imposition réel est souvent inférieur à celui des classes moyennes. Cependant, la mesure suscite une vive opposition, notamment à droite et au Sénat, où elle a été rejetée à plusieurs reprises. Les critiques pointent le risque d’exil fiscal et des recettes surévaluées, tandis que ses partisans insistent sur sa nécessité pour rétablir la justice sociale. Symbole des tensions politiques, la taxe Zucman reste au cœur des débats sur la fiscalité et la redistribution des richesses.
c’est nous qu’on sait (la loi zucman avec Yann Guillaume)
Commentaires
20 réponses à “c’est nous qu’on sait (la loi zucman avec Yann Guillaume)”
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Les opposants à la taxe Zucman brandissent souvent l’épouvantail de l’exil fiscal ou de la baisse des investissements. Pourtant, comme le rappellent plusieurs études, ces craintes sont exagérées. En Norvège ou en Suisse, des impôts sur la fortune existent sans ruiner l’économie. La vraie question est : qui paie pour les services publics dont tout le monde bénéficie ? Les milliardaires doivent contribuer à hauteur de leurs moyens, point.
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Ce qui frappe dans ce débat, c’est l’hypocrisie des détracteurs de la taxe Zucman : ils dénoncent son caractère « confiscatoire », mais ferment les yeux sur les mécanismes qui permettent aux ultra-riches de ne payer que 26 % d’impôts, contre 52 % pour le reste des Français. Yann Guillaume a raison de pointer du doigt cette inégalité. La question n’est pas de savoir si cette taxe est parfaite, mais si elle est plus juste que le statu quo.
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Le rejet de la taxe Zucman par l’Assemblée nationale est révélateur : dès qu’il s’agit de taxer les très hauts patrimoines, les blocages se multiplient. Pourtant, comme le souligne Zucman, les risques d’exil fiscal sont largement surestimés. Les arguments contre cette taxe (baisse des investissements, anticonstitutionnalité) sont souvent brandis sans preuve solide. À quand une vraie discussion sur le fond, plutôt que des postures idéologiques ?
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L’analyse de Yann Guillaume met en lumière un paradoxe criant : comment justifier que les ultra-riches paient proportionnellement moins d’impôts que la majorité des Français ? Les travaux de Gabriel Zucman montrent que le système actuel favorise l’optimisation fiscale des plus fortunés, au détriment de l’équité. La taxe Zucman, même si elle est rejetée par le Sénat, reste une piste sérieuse pour rétablir une progressivité réelle de l’impôt. Le vrai débat n’est pas sur son efficacité potentielle, mais sur la volonté politique de la mettre en œuvre. Quand verra-t-on une réforme fiscale qui ne ménage pas les milliardaires ?
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Super interview ! Pour ceux que le sujet intéresse, je recommande le livre Le Triomphe de l’injustice de Zucman, qui développe en détail ses arguments. Et si vous voulez voir comment ces idées pourraient s’appliquer en Europe, le rapport de l’ONG Tax Justice Network sur les pertes fiscales des États membres est édifiant. Continuez à nous éclairer sur ces sujets essentiels.
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Zucman a des idées séduisantes, mais est-ce qu’il ne sous-estime pas la puissance des acteurs qui profitent du statu quo ? Les paradis fiscaux ne vont pas disparaître par magie, et les États-Unis ou la Chine ne semblent pas prêts à jouer le jeu. Sans une révolution politique mondiale, ces propositions ne resteront-elles pas lettre morte ? (Mais bon, ça fait du bien d’en parler, alors merci pour l’article !)
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En tant que petit entrepreneur, je me sens souvent lésé par un système fiscal qui favorise les géants du numérique et les ultra-riches. Cet article m’a rappelé pourquoi je vote pour des partis qui défendent une fiscalité plus juste. Merci de donner la parole à des économistes comme Zucman, qui osent dire haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas. À partager sans modération !
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L’analyse de Zucman est toujours aussi percutante, mais je me demande comment ses propositions pourraient être mises en œuvre concrètement face à la résistance des lobbies et des États complaisants. Yann Guillaume a raison de rappeler que la fiscalité juste est un combat de longue haleine, mais ne risque-t-on pas de rester dans le discours sans passer à l’action ? Quels leviers concrets pourraient être activés maintenant pour faire bouger les lignes ?
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Merci pour cette interview passionnante avec Yann Guillaume ! Gabriel Zucman a le mérite de rendre compréhensible des enjeux économiques souvent obscurs pour le grand public. Le fait de souligner que les États ont les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, mais qu’il manque souvent la volonté politique, est un point crucial. J’ai particulièrement apprécié la façon dont vous avez abordé le rôle des paradis fiscaux et les solutions concrètes proposées. À quand une vraie mobilisation citoyenne pour faire pression sur nos dirigeants ?
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Attention à ne pas transformer cette loi en outil de communication politique. La transparence, c’est bien, mais il faut des résultats concrets et mesurables
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Une loi de plus, mais quels moyens concrets pour la faire appliquer ? Sans coopération internationale, ça risque d’être un coup d’épée dans l’eau…
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Bravo pour cette initiative ! Maintenant, il faut que les citoyens se mobilisent pour que cette loi soit appliquée sans compromis. Partagez, parlez-en autour de vous !
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En tant que petit entrepreneur, je suis fatigué de voir les grands groupes optimiser leurs impôts à l’extrême. Cette loi me redonne un peu d’espoir pour une concurrence plus équitable
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Aux États-Unis, Biden a aussi tenté des réformes similaires. Résultat : un lobbying monstrueux et des concessions à répétition. La France tiendra-t-elle le cap ?
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“C’est nous qu’on sait”… Sauf les milliardaires, apparemment. Ils, ils savent surtout comment ne pas payer d’impôts.
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La version « light » de la taxe Zucman, portée par les socialistes, montre que le sujet est pris au sérieux. Mais en excluant les entreprises familiales et en abaissant le seuil, ne risque-t-on pas de vider la mesure de sa substance ? Comme le dit Zucman lui-même, chaque exemption ouvre la porte à de nouvelles optimisations. Plutôt que de chercher des compromis boiteux, pourquoi ne pas attaquer le problème à la racine : une fiscalité transparente et sans échappatoires ?
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Ça me rappelle les combats de Thomas Piketty il y a quelques années. Enfin, la France semble prendre le problème à bras-le-corps. Espérons que cette loi ne restera pas lettre morte !
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L’intention est louable, mais je crains que les petites entreprises ne paient une fois de plus les pots cassés. Une réforme fiscale doit être équilibrée pour ne pas étouffer l’économie locale.
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Très intéressant, mais comment cette loi compte-t-elle contourner les paradis fiscaux les plus opaques ? Les multinationales ont des armées d’avocats pour exploiter les failles…
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Enfin une loi qui s’attaque sérieusement à l’évasion fiscale ! Merci à Gabriel Zucman et Yann Guillaume pour leur travail acharné. C’est un pas de géant pour la justice sociale et la transparence.
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