Les enfants sont des éponges émotionnelles. Chaque mot prononcé à leur égard peut semer une graine de confiance ou, au contraire, un doute tenace. « Tu n’y arriveras jamais » peut devenir une prophétie auto-réalisatrice, tandis qu’un « Je crois en toi » ouvre des horizons. Les critiques, même bien intentionnées, laissent des traces ; les encouragements, eux, bâtissent des ailes.
Choisir ses mots, c’est façonner leur vision d’eux-mêmes et du monde. Une remarque négative répétée peut ancrer une peur, une étiquette (« timide », « maladroit ») peut limiter leurs possibilités. À l’inverse, valoriser leurs efforts, plutôt que leurs résultats, cultive la résilience.
Parlons-leur avec bienveillance, mais aussi avec vérité : un enfant a besoin de repères, pas de mensonges. Expliquons, écoutons, et surtout, montrons-leur qu’ils sont aimés inconditionnellement. Car les mots d’aujourd’hui deviennent la voix intérieure de demain.
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