Dans notre société, le travail est devenu bien plus qu’une activité : c’est une religion. On nous répète sans cesse qu’il faut « s’épanouir » dans son job, comme si le bonheur ne pouvait exister qu’entre deux réunions et un open space. Pourtant, derrière les discours motivants et les ateliers de bien-être en entreprise, se cache une réalité moins glamour : des journées interminables, des objectifs toujours plus fous, et cette petite voix qui nous murmure que si on ne travaille pas assez, on est un bon à rien.
Le pire ? On a intériorisé cette pression. On se vante de ses nuits blanches, on affiche fièrement son burn-out comme une médaille. Le travail a colonisé nos vies, nos conversations, nos rêves. Même en vacances, on vérifie ses mails, comme si le monde ne pouvait pas tourner sans nous. Et si, finalement, le vrai luxe n’était pas de tout donner à son boulot, mais de savoir en sortir ? De refuser cette course sans fin, pour retrouver un peu de temps… pour ne rien faire ?
Répondre à Sexy delires Annuler la réponse