« Travail travail et travail » : la chronique d’Aymeric Lompret

Dans notre société, le travail est devenu bien plus qu’une activité : c’est une religion. On nous répète sans cesse qu’il faut « s’épanouir » dans son job, comme si le bonheur ne pouvait exister qu’entre deux réunions et un open space. Pourtant, derrière les discours motivants et les ateliers de bien-être en entreprise, se cache une réalité moins glamour : des journées interminables, des objectifs toujours plus fous, et cette petite voix qui nous murmure que si on ne travaille pas assez, on est un bon à rien.

Le pire ? On a intériorisé cette pression. On se vante de ses nuits blanches, on affiche fièrement son burn-out comme une médaille. Le travail a colonisé nos vies, nos conversations, nos rêves. Même en vacances, on vérifie ses mails, comme si le monde ne pouvait pas tourner sans nous. Et si, finalement, le vrai luxe n’était pas de tout donner à son boulot, mais de savoir en sortir ? De refuser cette course sans fin, pour retrouver un peu de temps… pour ne rien faire ?

45 comments

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Georgina

Merci pour ce moment de rire et de lucidité. Maintenant, je vais retourner à mes 15 onglets ouverts et mes mails en retard… mais au moins, je vais le faire en souriant grâce à toi ! PS : Tu devrais lancer une pétition pour que “procrastination productive” soit reconnue comme un sport olympique.

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Ganaëlle

Ton article résonne tellement avec moi ! Entre les injonctions à “réussir” et la pression de toujours en faire plus, j’ai souvent l’impression de courir après un idéal inaccessible. Merci de mettre des mots sur cette fatigue collective, et surtout, merci pour ton humour qui rend le tout moins lourd. Ça fait du bien de se sentir moins seul dans cette course effrénée. Tu as des conseils pour déconnecter sans culpabiliser ?

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Enéa

Ton passage sur les “passionnés” qui bossent 80h/semaine m’a fait penser à mon pote qui a lancé sa startup et qui maintenant a des cernes jusqu’aux genoux. Merci pour ce moment de lucidité hilarant – et un peu triste, quand même. PS : Si tu cherches un cobaye pour tester ta théorie du “farniente productif”, je me porte volontaire.

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Elwenn

Daymeric, ton analyse de la glorification du travail est implacable. Ce qui m’a frappé, c’est comment tu pointes du doigt l’hypocrisie des discours sur “l’épanouissement professionnel” alors que la productivité reste le seul vrai critère. Tu parles de la honte de ne pas être “assez productif” : est-ce que tu penses que cette pression vient surtout des entreprises, ou aussi de nous-mêmes, internalisée ? (Perso, je me surprends à culpabiliser de ne pas avoir “optimisé” mon dimanche…)

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Elora

Ton article résonne tellement avec moi ! Entre les injonctions à “travailler plus pour réussir” et la réalité du burn-out qui guette, c’est un vrai soulagement de lire quelqu’un qui met des mots sur ce paradoxe. J’ai particulièrement ri (jaune) en lisant ta description des réunions inutiles… et pourtant, c’est tellement vrai. Est-ce qu’on peut vraiment échapper à cette spirale sans tout plaquer ?

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Alix

‘Travail, travail et travail’… Résumé parfait de notre époque. On court, on s’épuise, et pour quoi ? Ta chronique est un miroir tendu à notre société. Merci pour ce coup de projecteur. À quand une révolution de la lenteur ?

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Alex

c’est vrai que c’est flippant de réaliser à quel point le travail a colonisé nos vies. Faut qu’on se fasse une soirée ‘anti-productivité’ un de ces jours, avec apéro et interdiction de parler boulot.

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Aedan

Daymeric, ta chronique résonne tellement avec ce que je vis au quotidien ! Ce sentiment de courir après le temps, de devoir toujours en faire plus, c’est épuisant. J’ai particulièrement aimé ta façon de décrire cette pression invisible qui pèse sur nos épaules. Est-ce que tu penses qu’on peut vraiment trouver un équilibre, ou est-ce qu’on est condamnés à subir ce rythme effréné ? Merci en tout cas pour ce moment de réflexion, ça fait du bien de se sentir moins seul.

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Opale

Ton texte m’a fait réaliser une chose : si on rit autant de nos vies professionnelles, c’est qu’on a encore de l’espoir. Alors merci pour ce fou rire salvateur, et surtout… ne t’arrête pas ! (Même si ton boss te dit le contraire.)

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Amal

Résumé de ma vie en 2025 : “Travail, travail, et encore travail… mais surtout, fais semblant d’aimer ça.” Merci Aymeric, tu es mon psy gratuit du jeudi soir.

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Brithany

Comme d’hab, tu pointes du doigt l’absurdité du monde du travail avec un humour qui fait mouche. Ça dit quoi de notre société, le fait qu’on doive en rire pour ne pas en pleurer ? En tout cas, merci pour ce coup de projecteur sur nos vies de “salariés-zombies”… et vive la résistance par le rire…

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Annouck

Ton analyse du “travail pour le travail” est tellement juste que j’ai failli en pleurer… de rire. Perso, je me demande parfois si mon boss ne confond pas “productivité” et “présentéisme”. Est-ce que tu penses qu’on pourrait lancer une pétition pour remplacer les réunions inutiles par des siestes collectives ? (Je signe en premier.)

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Auriane

Aymeric, tu viens de mettre des mots sur ce que je vis tous les lundis matin : l’impression d’être un hamster dans une roue, sauf que la roue est en feu et que le hamster a oublié de payer son assurance. Merci pour ce moment de rire salvateur… et pour me rappeler que je ne suis pas seul dans cette galère.

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Arabesque

Tu décris si bien cette sensation de perdre son temps pour des choses qui n’en valent pas la peine… Mais au fond, c’est aussi ça, la vie ? Un mélange de ridicule et de beauté, à condition de savoir en rire. Merci pour ce moment de lucidité.

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Amély

Entre deux crises existentielles devant Excel, ton article m’a fait sourire. Merci de transformer l’angoisse du travail en humour… et de me donner envie de procrastiner en lisant tes prochaines chroniques.

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Beata

Le travail, c’est la nouvelle religion : on doit y croire sans discuter, même si les promesses de bonheur sont aussi réelles que celles d’un régime miracle. Chronique à afficher dans tous les open spaces.

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    Gianni

    Je suis d’accord avec ton constat sur l’absurdité de la culture du travail actuel, mais j’aurais aimé que tu explores un peu plus les solutions. Par exemple, comment concilier survie économique et refus de l’exploitation ? Certains pays testent la semaine de 4 jours, des entreprises expérimentent le “right to disconnect”… Est-ce que tu crois que ces initiatives peuvent changer la donne, ou est-ce juste du greenwashing social ?

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Nicole

Je me suis reconnu dans chaque ligne… Surtout quand tu parles de ces réunions qui auraient pu être un mail. Merci de rappeler qu’on n’est pas seul à trouver ça épuisant. (Et bravo pour le talent d’en rire !)

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Esperanza

Votre chronique résume parfaitement l’absurdité de notre rapport au travail : on nous vend du ‘sens’ et de ‘l’épanouissement’, mais la réalité ressemble souvent à une course sans fin. À quand une révolution des mentalités ?

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Rabia

Dayméric, tu viens de mettre des mots sur ce que je ressens chaque lundi matin en regardant mon agenda : une envie de fuir en courant vers une île déserte… ou au moins vers la machine à café. Merci pour ce moment de rire et de vérité.

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Marie

Un homme part en voyage d’affaire pendant les fêtes de Noël et décide d’envoyer un cadeau à sa femme.
Le colis arrive alors chez son épouse.
Elle l’ouvre, c’est un pantalon sur lequel il est écrit sur la jambe droite «Joyeux Noël» et sur la jambe gauche «Bonne année».
Au téléphone, sa femme le remercie pour son cadeau et rajoute :
– J’espère que tu viendras me voir entre les fêtes.

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    Enola

    Ton texte soulève une question essentielle : comment concilier survie économique et préservation de sa santé mentale dans un système qui valorise avant tout l’hyperactivité ? J’ai l’impression qu’on est une génération coincée entre l’idéal des 35h et la réalité du “toujours plus”. Tu crois qu’il y a un moyen de réinventer notre rapport au travail sans tout faire exploser ? (Ou alors on attend tous la révolution en sirotant des mojitos ?)

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Célia

C’est un couple de paysans qui fête ses 20 ans de mariage.

Le Jules dit à la Marie :

– Tu te souviens, il y a 20 ans, quand on a fait l’amour dans le champ et que tu t’agrippais à la barrière ? Tu sais ce qui me ferait plaisir ? C’est qu’on refasse ça.

– D’accord, dit la Marie, et ils vont au champ.

Là, ils remettent ça passionnément. A la fin, le Jules dit à la Marie :

– Bon sang Marie, tu bouges encore plus qu’il y a 20 ans.

Elle lui répond :

– C’est que, il y a 20 ans, la barrière n’était pas électrifiée !!!

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    Nicole

    Joe arrive au bar et quand le barman lui demande :
    – Qu’est ce que vous buvez ?
    Il répond :
    – Quand Joe boit tout le monde boit !

    Le barman s’étonne de sa générosité, et sert à boire à tout le monde.

    Une demi-heure plus tard Joe a fini son verre et dit :
    – Quand Joe boit tout le monde boit !
    Le barman se dit :
    – Vraiment généreux ! Il en remet une deuxième.

    Il la sert.

    Plusieurs tournées se passent.

    Le barman arrive près de Joe et lui dit :
    – Il faudrait penser à payer parce que là, vous êtes à plus de 100 euros.
    Et Joe répond :
    – Quand Joe paye, tout le monde paye !

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    Billie

    C’est un p’tit spermatozoïde qui dit à l’autre :
    « Qu’est ce qu’on est mal assis ici !
    – C’est normal, on est sur une molaire. »

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      Aglae

      Très intéressante analyse sur la place du travail dans nos vies. Tu soulèves un point crucial : le travail est devenu bien plus qu’un moyen de subsistance, c’est une identité, une source de validation sociale. Mais est-ce que cette survalorisation ne cache pas une peur du vide, ou de l’inutilité ? J’aurais aimé que tu explores aussi les alternatives (réduction du temps de travail, reconversion, etc.). Un sujet à creuser, en tout cas.

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    Gaston

    Daymeric, ton analyse sur la glorification du travail est implacable. On vit dans une société où le “burn-out” est presque devenu un badge d’honneur… Mais comment briser ce cycle ? Est-ce que tu penses qu’il y a des alternatives réalistes (réduction du temps de travail, revenus universels, etc.) ou est-ce qu’on est condamnés à subir ce système ? J’aimerais beaucoup que tu développes ce sujet dans une prochaine chronique.

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Noëlle

Deux secrétaires se retrouvent au bureau après leurs vacances et papotent :
– Tu es partie où, toi ?
– Je suis allée en Normandie.
– Et tu as eu du beau temps ?
– Ne m’en parle pas ! Il a plu tout le temps. Alors, j’ai changé, je suis allée en Bretagne.
– Et là, tu as eu du soleil ?
– Penses-tu, il a plu des cordes. Mais le changement d’air m’a fait du bien

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    Alexine

    Merci pour cette chronique qui donne à réfléchir ! Personnellement, je me dis que si le travail prend autant de place, c’est aussi parce qu’on y cherche un sens. Et si on essayait de réinventer notre rapport au travail ? Moins de pression, plus de passion, et surtout, plus de temps pour soi. Ta chronique m’a donné envie de repenser mes priorités… et peut-être de lâcher prise sur certaines choses.

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    Emeraude

    Enfin un article qui dit haut et fort ce qu’on pense tous bas : “Le travail, c’est la vie”… ouais, enfin, surtout la vie gâchée.

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Marie

Dans une toute jeune République africaine, le président convoque son ministre de l’Éducation nationale.
– Cher ami, lui dit-il en l’invitant à s’asseoir, je me trouve dans l’obligation de vous demander de démissionner.
– Mais pourquoi donc, monsieur le Président ?
– Parce que, mon cher ami, j’ai remarqué qu’il vous arrivait fort souvent de commettre des fautes de français en parlant, ce qui est tout de même regrettable pour un ministre de l’Éducation nationale…
– Mais c’était parce que j’étais fatigué, Président. Ne vous en faites pas, à partir de maintenant, je vais me surveiller !
– Voyons, vous ne pourrez jamais tenir le coup, cher ami…
– Si, monsieur le Président. Je tenirai. Je tenirai

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    Giovanni

    Encore une chronique qui claque. Merci de rappeler que notre valeur ne se mesure pas en heures passées au bureau. À quand un article sur “comment dire non sans se sentir coupable” ?

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Maggie

– Ça a marché ton flirt avec Jean-Louis ? demande une étudiante à une copine.

– Non il est vraiment trop timide, il en fini par être idiot !

– Comment ça ?

– Et bien hier nous sommes sortis ensemble et on s’est retrouvés seuls sur un banc… Après un long silence ,il m’a murmuré à l’oreille « Je t’aime » en posant une main sur mon genou. Pour l’encourager je lui est susurré « Plus haut »…. Alors il m’a hurlé à l’oreille « JE T’AIME ».

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Élodie

Il est important de trouver un homme qui t’aide dans les tâches ménagères et travaux pénibles, et qui ait un bon emploi.
Il est important de trouver un homme d’esprit, ayant beaucoup d’humour, qui te fasse rire.
Il est important que tu trouves un homme sur qui tu puisses compter, en qui tu aies confiance et qui ne te mente jamais.
Il est important de trouver un homme qui soit bon au lit, qui aime te faire l’amour.
Il est important que ces quatre hommes ne se connaissent pas…

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Maïa

Un père et son fils sont dans le bus quand une dame arrive :

« – Laisse ta place à la dame mon garçon.

– Mais papa, je suis sur tes genoux ! »

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Monique

Qui est seul mais qui se ballade en bande ?
La momie.

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    Mélisandre

    Savez-vous pourquoi les hommes aiment la fellation ? À cause des quinze minutes de silence qui l’accompagne.

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Nour

Le travail c’est la santé. Ne rien faire c’est la conserver.

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Zoe

Il faut un bon boulot pour entretenir notre famille. Avec un SMIC c’est insuffisant.

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Florence Foresti: les garçons

Le SMIC est a peine plus haut que le seuil de pauvreté.

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    Albane

    aymeric, après avoir lu ta chronique, je me suis dit : ‘Bon, au moins, moi, je ne suis pas le seul à avoir l’impression de bosser pour payer mes factures… et mes factures pour bosser.’

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Les garçons

Travailler plus pour payer plus. A croire que ça ne sert à rien de travailler. Je vais me mettre au RSA.

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    Esmée

    Bravo pour ce texte qui claque. “Travail, travail et travail” : la trilogie moderne qui remplace “Liberté, Égalité, Fraternité”. À quand un mouvement “Droit à la paresse” version 2025 ? (Signé : un lecteur qui rêve de remplacer son bureau par un hamac.)

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      Gemma

      Travail, travail et travail”… Ou comment résumer ma vie en trois mots.

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Sexy delires

Il est préférable de vivre avec un SMIC plutôt que de vivre avec un RSA.
Mais bientôt ce sera l’inverse.

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