OpenAI et Disney : quand l’IA défie le droit d’auteur en 72 heures de folie créative

Introduction : L’IA à l’assaut des univers protégés

En 2025, l’intelligence artificielle a franchi une nouvelle étape : celle de la génération instantanée d’images et de vidéos dans des styles emblématiques, comme ceux de Disney, Pixar ou Studio Ghibli. OpenAI, avec ses outils DALL·E 3 et Sora, a rendu cette technologie accessible au grand public, déclenchant une frénésie créative… et une crise juridique. Pendant 72 heures, des milliers d’utilisateurs ont généré des contenus inspirés de personnages et d’univers protégés, sans autorisation ni licence. Un phénomène qui a mis en lumière les tensions entre innovation technologique et respect du droit d’auteur.

La technologie derrière la polémique

OpenAI a intégré DALL·E 3 et Sora à son interface ChatGPT, permettant aux utilisateurs de créer des images et des vidéos en quelques secondes, simplement en décrivant une scène. Grâce à un entraînement sur des milliards d’images, dont certaines issues de films et de dessins animés protégés, l’IA est capable de reproduire des styles visuels avec une précision troublante. Résultat : des milliers de créations ont inondé les réseaux sociaux, mettant en colère les détenteurs de droits, Disney en tête

Exemple concret : En mars 2025, OpenAI a dû suspendre temporairement sa fonctionnalité de création d’images gratuites, submergée par des demandes de générations dans le style de Studio Ghibli ou de Disney

La réaction des géants du divertissement

Disney, NBCUniversal et d’autres studios n’ont pas tardé à réagir. En juin 2025, Disney et NBCUniversal ont attaqué en justice Midjourney, un autre générateur d’images par IA, pour « génération infinie de copies non autorisées » de leurs personnages emblématiques, comme Mickey, Dark Vador ou les MinionsOpenAI, bien que non directement visé dans cette plainte, a été pointé du doigt pour des pratiques similaires.

Le cœur du problème : Les modèles d’IA sont entraînés sur des œuvres protégées, sans accord préalable des ayants droit. Disney a même adressé une mise en demeure à Character.AI pour l’utilisation non autorisée de ses personnages dans des chatbots

Conclusion : L’IA, entre révolution et régulation

L’épisode des 72 heures de génération massive de contenus Disney par OpenAI a révélé les limites du système actuel. Si l’IA ouvre des perspectives créatives inouïes, elle bouscule aussi les fondements du droit d’auteur. Une chose est sûre : cette bataille ne fait que commencer, et son issue façonnera l’avenir de la création numérique.

Commentaires

14 réponses à “OpenAI et Disney : quand l’IA défie le droit d’auteur en 72 heures de folie créative”

  1. Avatar de Adélaïde
    Adélaïde

    Malgré ce coup de pub involontaire, espérons que ça pousse OpenAI à améliorer ses filtres et à collaborer avec les ayants droit. L’IA peut être une force pour la création, pas pour le piratage.

  2. Avatar de Hortensia
    Hortensia

    Disney vole des contes publics depuis des décennies, OpenAI vole Disney… la boucle est bouclée. Qui est le vrai méchant de l’histoire ?

  3. Avatar de Bleuwenn
    Bleuwenn

    Pour ceux qui ne comprennent pas : ici, l’IA a généré du contenu inspiré de Disney sans respecter les droits. C’est comme si un robot peignait Mickey sans payer de licence. Problème ? Oui.

  4. Avatar de Mariam
    Mariam

    Moi ce qui m’inquiète, c’est que l’IA ait préféré pirater Disney plutôt que Netflix. Elle a clairement du goût.

  5. Avatar de Gaétane
    Gaétane

    Comment Disney va réagir ? Un procès ? Une collaboration ? Ou un simple “on va faire notre propre IA” ? Les paris sont ouverts.

  6. Avatar de Kristiane
    Kristiane

    Il est temps que les plateformes comme OpenAI assument leurs responsabilités. Générer du contenu protégé sans autorisation, c’est encourager la violation des droits.

  7. Avatar de Apoline
    Apoline

    L’article montre bien les limites actuelles des IA génératives face aux droits d’auteur. Un débat qui va s’intensifier avec l’évolution de ces technologies.

  8. Avatar de Pascale
    Pascale

    Bravo OpenAI, tu viens de prouver que même une IA peut se faire virer pour plagiat. Prochaine étape : un ChatGPT qui génère des excuses pour les DMCA ?

  9. Avatar de Lucinda
    Lucinda

    Et si, au lieu de voler Disney, on utilisait l’IA pour créer de nouveaux univers originaux ? L’innovation ne devrait pas se limiter à copier ce qui existe déjà…

  10. Avatar de Solange
    Solange

    Intéressant de voir comment les modèles d’IA gèrent (ou pas) les filtres de droits d’auteur. Un rappel que même les géants comme OpenAI ont des failles dans leurs garde-fous. À suivre : les réactions juridiques.

  11. Avatar de Adélaïde
    Adélaïde

    L’article soulève un vrai problème : jusqu’où peut-on pousser la génération de contenu sans tomber dans la violation des droits d’auteur ? OpenAI joue avec le feu, et Disney n’est pas du genre à laisser passer ça…

  12. Avatar de Marie
    Marie

    Enfin une IA qui comprend l’importance de pirater les classiques Disney pour nos soirées karaoké illégales ! Prochaine étape : un Sora généré par IA qui chante “Libérée, Délivrée” en version deepfake ?

  13. Avatar de Laura
    Laura

    Cet article soulève un vrai problème : jusqu’où peut-on laisser les IA exploiter des œuvres protégées sans cadre légal clair ? OpenAI joue avec le feu en utilisant des contenus sous copyright pour entraîner ses modèles. À quand une régulation sérieuse pour protéger les créateurs ET l’innovation ?

  14. Avatar de Frédérique
    Frédérique

    Alors, OpenAI a piraté Disney pendant 72 heures pour générer des trucs illégaux… Franchement, je suis déçu. Moi qui espérais un crossover entre Mickey et Terminator, ou un film où Goofy vend des cryptos douteuses ! On est en 2025, les IA, soyez un peu plus ambitieuses dans vos délits !

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