Dans sa dernière chronique, Aymeric Lompret ne mâche pas ses mots : « Les riches, c’est des trous de balle. » Une phrase choc, mais qui résume à elle seule l’exaspération face à une élite qui semble vivre sur une autre planète. Entre optimisation fiscale, mépris social et indifférence crasse, les plus fortunés excellent dans l’art de creuser l’écart avec le reste de la population.
Lompret pointe du doigt cette caste qui, tout en profitant des avantages d’un système qu’elle contribue à façonner, se plaint dès qu’on lui demande un effort. « Payez vos impôts ? Mais vous n’y pensez pas, c’est contre-productif ! » ironise-t-il, en évoquant les milliards qui s’évaporent dans les paradis fiscaux pendant que les services publics se meurent à petit feu.
Avec son humour mordant, l’humoriste rappelle que la richesse ne rime pas toujours avec intelligence, encore moins avec solidarité. « Un riche, c’est comme un trou de balle : ça ne sert à rien, mais ça fait du bruit. » Une formule qui, si elle fait rire, interroge aussi sur notre rapport à l’argent et au pouvoir.
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