Depuis sa création, le Rassemblement National (RN) suscite le débat : parti d’extrême droite ou formation « dédiabolisée » ? Fondé en 1972 sous le nom de Front National, il a longtemps incarné une ligne nationaliste, anti-immigration et eurosceptique, marquée par des figures controversées comme Jean-Marie Le Pen. Malgré les tentatives de normalisation sous Marine Le Pen, puis Jordan Bardella, ses propositions restent ancrées dans une vision identitaire et souverainiste, souvent critiquée pour son populisme et ses liens avec des idéologies radicales.
Les historiens et politologues s’accordent : le RN puise ses racines dans l’extrême droite française, même s’il modère aujourd’hui son discours. Ses positions sur l’immigration, la sécurité ou l’Europe rappellent celles des mouvements traditionalistes. La question n’est donc pas tant de savoir s’il est d’extrême droite, mais comment il a su adapter ce positionnement pour séduire un électorat plus large.
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