Le vote blanc, souvent ignoré, est pourtant un symbole puissant. Il incarne le refus des choix imposés, une protestation silencieuse contre un système qui ne représente plus. Pourtant, en France, il reste invisible, comptabilisé comme un simple « non-vote ». Pourquoi ce mépris pour ceux qui osent dire « aucun de ces candidats ne me convient » ?
Dans une démocratie en crise de confiance, le vote blanc devrait être reconnu, valorisé. Il n’est pas de l’abstention, mais un acte politique à part entière. Ignorer ces voix, c’est nier la frustration d’une partie de la population. Et si, au lieu de les effacer, on les écoutait ? Après tout, une démocratie qui ne sait pas entendre ses silences est-elle vraiment une démocratie ?
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