Coluche, ce clown triste aux mots tranchants, aurait-il fait un bon délégué syndical ? Imaginez-le, micro en main, face au patronat : « Les patrons, c’est comme les parachutes : ça ne sert qu’en cas de chute ! » Entre grèves et négociations, il aurait transformé les assemblées générales en one-man-shows engagés. Avec son humour acide et son cœur gros comme ça, il aurait défendu les ouvriers avec des slogans percutants : « Travailler plus pour gagner moins ? Même mon chien trouve ça con ! »
Son syndicat à lui ? Celui des sans-voix, des précaires, des « petits » qu’il a toujours portés. En 1981, il rêvait de « partager le gâteau » plutôt que de le voler. Aujourd’hui, son héritage résonne encore : le rire comme arme, la solidarité comme bouclier. Et si le vrai syndicat, c’était l’humour ? Celui qui dérange, qui unit, et qui fait plier les puissants… sans jamais plier l’échine.
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