Blanche Gardin, reine de l’autodérision et de l’humour noir, transforme l’écran en terrain de jeu cynique. Entre La Flèche et ses apparitions télévisuelles, elle dépeint une télévision à la fois fascinante et grotesque, où l’absurde côtoie le tragique. Avec un regard acéré, elle y expose nos travers, nos peurs et nos ridicules, sans jamais tomber dans la morale facile. Son humour, aussi cru que poétique, révèle une lucidité rare : la télé, ce miroir déformant, reflète moins la réalité qu’elle ne la caricature.
Dans ses spectacles comme dans ses interviews, Gardin joue avec les codes, bouscule les attentes et rappelle que rire, c’est aussi une forme de résistance. La télévision, pour elle, n’est pas un divertissement, mais un exutoire. Un espace où l’on peut enfin avouer : « Oui, la vie est absurde, et alors ? »
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