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  • quand t’es en prison avec des mecs chelous

    Te voilà coincé entre quatre murs, avec des potes que t’as pas choisis et qui ont des passions… disons, originales. Le premier te parle de ses 12 chats imaginaires, le deuxième te propose un business de savons artisanaux fabriqués avec des restes de cantine, et le troisième passe ses journées à compter les fissures du plafond en chuchotant des théories sur les Illuminati. Bienvenue en prison, mon pote.

    Ici, la survie, c’est une question d’adaptation. Tu apprends vite à négocier : trois paquets de biscuits contre une place près de la fenêtre pendant l’heure de promenade, ou un cours de macramé en échange d’un silence radio pendant la sieste. Les règles sont simples : ne touche pas au shampoing de Jean-Michel (il en fait du gel coiffant), ne critique jamais la décoration murale de Didier (des dessins de licornes à l’encre de stylo Bic), et surtout, ne demande jamais pourquoi Marcel a un tatouage de dauphin qui pleure sur l’épaule.

    Les repas ? Une aventure culinaire où le ketchup devient une monnaie d’échange et où le « gratin surprise » est toujours une surprise… mais rarement agréable. Les soirées ? Soit tu joues aux échecs avec un type qui croit être Napoléon, soit tu écoutes les histoires de braquages (plus ou moins vraies) de Serge, qui a « presque » réussi à voler un distributeur de bonbons en 1998.

    Le pire ? Les disputes. Un regard de travers sur la télécommande et c’est la guerre froide dans le dortoir. Heureusement, y’a des moments de grâce : quand tout le monde se réunit pour regarder Koh-Lanta en criant des conseils à l’écran, ou quand le vieux Gilles te raconte comment il a failli devenir champion de belote avant son « petit souci » avec la justice.

    Au final, tu te dis que la liberté, c’est surfait. Ici, au moins, t’as une routine, des potes (bizarres, mais potes quand même), et une histoire à raconter à chaque scarification douteuse sur ton bras. Et puis, avoue, où ailleurs tu trouverais un public aussi captivé par tes blagues pourries ?

  • vous les mecs

    vous les mecs