Le point de départ est une situation de racket : quelqu’un l’aborde, lui réclame son téléphone. C’est une situation de tension, potentiellement violente ou intimidante.
Paul Mirabel choisit d’y répondre non pas par la peur ou la fuite, mais par l’humour. Il improvise une réponse absurde, cherchant à désamorcer la situation par une réaction décalée. C’est ce contraste entre la gravité potentielle de ce type de situation et la maladresse ou l’ironie du personnage qui crée le comique.
Le personnage de Paul Mirabel est celui d’un “petit” individu : vulnérable, peu sûr de lui, mais qui utilise sa singularité, son “personnage”, pour transformer l’embarras, la peur ou la honte en matière comique.
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