Il y a des jours où le pot-au-feu, c’est bien. Mais les potes au feu, c’est une autre histoire. Entre ceux qui parlent trop fort, ceux qui racontent leur vie comme si c’était une série Netflix, et ceux qui transforment un repas en réunion de copropriété, on se demande parfois : et si le vrai bonheur, c’était de manger seul, devant un film nul, en pyjama ?
Le pot-au-feu, c’est un plat réconfortant. Les potes, moins. Parce qu’il y a toujours un qui critique ta façon de couper les carottes, un autre qui te demande « Alors, tu fais quoi de ta vie ? » comme si tu devais justifier ton existence entre deux bouchées, et celui qui insiste pour que tu goûtes son vin « bio et local » alors que t’as juste envie d’un Coca.
Parfois, le meilleur pot-au-feu, c’est celui qu’on partage avec son chat. Lui, au moins, il ne juge pas ta quantité de pain.
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