Catégorie : humour

  • Artus et Arnaud Tsamère : Quand l’humour rencontre l’absurde

    aymeric lompret: urgence

    Dans leur sketch culte « J’apprends la multiplication à un singe », Artus et Arnaud Tsamère prouvent une fois de plus que l’humour absurde et décalé est leur terrain de jeu favori. Avec un mélange de naïveté feinte et de logique tordue, les deux humoristes transforment une situation banale – enseigner les mathématiques à un primate – en un moment hilarant, où le spectateur oscille entre rires et incrédulité.

    Le duo, connu pour son énergie et son sens du timing, exploite ici l’incongruité de la scène pour créer un comique de situation savoureux. Les répliques cinglantes, les regards complices et les réactions exagérées du « singe » (interprété avec brio) ajoutent une couche de folie à ce numéro. Leur talent réside dans leur capacité à rendre crédible l’invraisemblable, tout en gardant une spontanéité qui donne l’impression d’assister à une improvisation.

    Ce sketch, comme beaucoup de leurs créations, rappelle pourquoi Artus et Arnaud Tsamère sont des piliers de l’humour français contemporain : ils osent tout, même l’impossible, et c’est précisément ce qui nous fait rire.

  • Les riches, ces génies de l’arnaque sociale

    la branlette a mémé

    Dans sa dernière chronique, Aymeric Lompret ne mâche pas ses mots : « Les riches, c’est des trous de balle. » Une phrase choc, mais qui résume à elle seule l’exaspération face à une élite qui semble vivre sur une autre planète. Entre optimisation fiscale, mépris social et indifférence crasse, les plus fortunés excellent dans l’art de creuser l’écart avec le reste de la population.

    Lompret pointe du doigt cette caste qui, tout en profitant des avantages d’un système qu’elle contribue à façonner, se plaint dès qu’on lui demande un effort. « Payez vos impôts ? Mais vous n’y pensez pas, c’est contre-productif ! » ironise-t-il, en évoquant les milliards qui s’évaporent dans les paradis fiscaux pendant que les services publics se meurent à petit feu.

    Avec son humour mordant, l’humoriste rappelle que la richesse ne rime pas toujours avec intelligence, encore moins avec solidarité. « Un riche, c’est comme un trou de balle : ça ne sert à rien, mais ça fait du bruit. » Une formule qui, si elle fait rire, interroge aussi sur notre rapport à l’argent et au pouvoir.

  • Des punaises dans les papeteries : quand l’humour noir rencontre l’absurde

    Des punaises dans les papeteries : l’appel trop con est un roman déjanté qui pousse l’absurde à son paroxysme. Imaginez un héros ordinaire, confronté à une invasion de punaises dans les rayons de sa papeterie préférée. Au lieu de fuir ou d’appeler un exterminateur, il décide de lancer un appel à l’aide… sur les réseaux sociaux. Résultat : une cascade de quiproquos, de réactions survoltées et de situations toujours plus loufoques.

    L’auteur joue avec les codes de la comédie sociale et du grotesque, transformant une banalité du quotidien en une épopée hilarante. Entre dialogues cinglants, personnages hauts en couleur et rebondissements improbables, ce livre est une satire mordante de notre époque, où tout et n’importe quoi peut devenir viral.

    Les fans d’humour noir, de satire sociale et de récits décalés trouveront ici de quoi rire jaune – et parfois gras. Un roman court, percutant, à dévorer sans modération pour se rappeler que la vie est souvent plus folle que la fiction.

  • « Ne pas devenir une pouffe » : Sabrina Colongo brise les tabous avec humour et audace

    Dans Ne pas devenir une pouffe, Sabrina Colongo, autrice et influenceuse engagée, aborde sans détour les pressions sociales qui pèsent sur les femmes dès l’adolescence. À travers un récit à la fois drôle et percutant, elle décrypte les attentes contradictoires imposées aux jeunes filles : être à la fois douces et fortes, discrètes et ambitieuses, désirables mais pas trop. Un équilibre impossible que l’autrice dénonce avec un ton mordant et une pointe d’autodérision.

    Ce livre, entre essai et témoignage, s’adresse à toutes celles qui ont déjà entendu les injonctions « Sois naturelle, mais maquille-toi » ou « Assume-toi, mais pas trop ». Sabrina Colongo y mêle anecdotes personnelles, analyses sociétales et conseils décomplexés pour aider les lectrices à s’affranchir des diktats et à construire leur propre définition de la féminité.

    Avec Ne pas devenir une pouffe, l’autrice signe un manifeste libérateur, idéal pour les adolescentes en quête de repères, mais aussi pour les adultes qui souhaitent comprendre les enjeux actuels du féminisme. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains, pour rire, réfléchir et, surtout, se sentir moins seule face aux attentes de la société.

  • Sécheresse : « Il va falloir s’adapter » – La chronique mordante d’Aymeric Lompret

    Face à la sécheresse qui s’installe durablement, Aymeric Lompret, avec son humour acéré et son regard décalé, rappelle une évidence : « Il va falloir s’adapter. » Dans sa chronique, l’humoriste pointe du doigt notre tendance à attendre des solutions miracles plutôt que de changer nos habitudes. Entre constats implacables et traits d’esprit, il interroge notre rapport à l’eau, à la consommation, et à l’urgence climatique

    Avec son style inimitable, Lompret transforme un sujet anxiogène en une réflexion drôle et percutante. Il souligne l’absurdité de certaines réactions : « On s’indigne quand les rivières s’assèchent, mais on continue à arroser sa pelouse à midi. » Son ton, à la fois léger et engagé, invite à prendre conscience des enjeux sans sombrer dans le fatalisme.

    L’humoriste rappelle aussi que l’adaptation, c’est avant tout une question de bon sens et de solidarité. Entre deux vannes, il glisse des pistes concrètes : économies d’eau, végétalisation, gestion collective des ressources. Une chronique qui, comme toujours, fait rire tout en faisant réfléchir.

  • Tout est polarisé, même chez les chiens

    Dans son dernier podcast, Tanguy Pastureau confirme : notre société est divisée, et même les chiens n’y échappent pas. Entre ceux qui veulent museler les toutous dans les trains et ceux qui les trouvent trop mignons pour ça, la France se scinde en deux clans irréconciliables. Pastureau, lui, assume son camp : « J’ai un chien de 6 kilos, bâti comme un cheval, mais jamais il ne portera de muselière. Je suis un rebelle ! ».

    L’humoriste, maître dans l’art de « maltraiter l’info », transforme chaque sujet en prétexte pour explorer nos contradictions. Un jour, il s’indigne qu’un homme ait réalisé son rêve en devenant un chien, le lendemain, il avoue dormir dans une niche pour soulager ses traumatismes. Entre absurde et autodérision, Pastureau rappelle que, dans un monde où tout est polarisé, le rire reste notre meilleure arme.

    Son ton décalé, entre provocation et tendresse, fait mouche : « Si j’étais un chien, je serais heureux avec une balle. Les humains, eux, ont besoin de débats sans fin. ». Une chronique qui, une fois de plus, prouve que l’actualité, même caninisée, mérite d’être prise à la légère.

  • Ferrari: l’humour d’Akim Omiri

    Dans cette chronique percutante, Akim Omiri démontre une fois de plus son talent pour décrypter l’actualité avec humour et pertinence. À travers un ton décalé et une analyse acérée, il s’attaque ici à Laurence Ferrari, journaliste souvent critiquée pour son traitement de l’information. Avec sa bande d’experts, Akim Omiri utilise l’ironie et l’exagération pour souligner les incohérences et les travers des médias, invitant le public à réfléchir sur la manière dont l’information est présentée et parfois déformée.

    L’humour d’Akim Omiri, toujours engagé, permet d’aborder des sujets sérieux sans tomber dans la gravité. Son approche, mêlant satire et réflexion, rend ses chroniques accessibles et captivantes. En pointant du doigt les dérives médiatiques, il rappelle l’importance de la vigilance et de l’esprit critique face aux discours dominants.

    Cette vidéo illustre parfaitement le style unique d’Akim Omiri : un mélange de rire et de réflexion, où chaque punchline sert un propos plus large. Son talent pour transformer l’actualité en spectacle comique, tout en gardant une profondeur de fond, fait de lui une voix incontournable dans le paysage médiatique français.

    Laura Laune: Winnie Lourson
  • François Bayrou face à ses défis politiques et sociétaux

    Lors de son passage dans l’émission « Le Grand Oral » sur BFM TV, François Bayrou, alors Premier ministre et maire de Pau, a abordé plusieurs sujets brûlants, dans un contexte où sa popularité était en forte baisse (autour de 20 % d’opinions positives). L’interview, très attendue, a permis à Bayrou de s’exprimer sur des thèmes variés et sensibles

    Aymeric Lompret: urgence

  • François Machin : le miroir d’une jeunesse en quête de sens

    Dans sa chronique culte, Aymeric Lompret s’empare du personnage fictif de François Machin pour dépeindre, avec un humour mordant et une lucidité désarmante, le quotidien d’une jeunesse française confrontée à la précarité et à l’absurdité du monde moderne. À travers ce jeune homme ordinaire, Lompret aborde des thèmes universels : l’angoisse de l’avenir, la quête d’identité, et surtout, la difficulté d’avoir 20 ans en 2021, une époque marquée par les crises économiques, sanitaires et écologiques.

    François Machin, c’est l’étudiant lambda, tiraillé entre l’envie de changer le monde et la réalité des petits boulots, des stages non rémunérés et des loyers exorbitants. Lompret, avec son style percutant et son ton décalé, transforme ces constats en une satire sociale qui fait rire autant qu’elle fait réfléchir. Son approche, à la fois drôle et poétique, rappelle que derrière chaque blague se cache une vérité bien plus profonde : celle d’une génération sacrifiée, mais qui refuse de baisser les bras.

    En somme, François Machin est bien plus qu’un personnage : c’est un symbole, un cri du cœur pour tous ceux qui, malgré les embûches, continuent de croire en un avenir meilleur. Une chronique à écouter, à partager, et surtout, à méditer.

    Florence Foresti: les femmes déteste la routine

  • Pierre-Emmanuel Barré : quand l’humour dérape-t-il ?

    les femmes detestent la routine

    L’humour est un art délicat, où la frontière entre provocation et vulgarité peut parfois sembler ténue. Pierre-Emmanuel Barré, humoriste et écrivain connu pour son style sans filtre, en est un parfait exemple. Dans son dernier spectacle ou ses interventions médiatiques, il pousse souvent les limites, suscitant des réactions passionnées. Certains y voient un génie de la satire, capable de déconstruire les tabous avec brio. D’autres, en revanche, y perçoivent une forme de cynisme gratuit, voire une agressivité déguisée en humour.

    Florence Mendez, dans sa chronique, n’y va pas par quatre chemins : pour elle, Barré incarne parfois le pire de l’humour masculin, un mélange de misogynie et de provocation facile. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou s’agit-il d’une lecture réductrice de son travail ? L’humour noir, par définition, bouscule et dérange. Il force à réfléchir, même si cela peut blesser.

    Ce débat dépasse largement la personne de Barré. Il interroge notre rapport à la liberté d’expression, à la sensibilité collective, et à la responsabilité des artistes. Faut-il censurer ce qui dérange, ou au contraire, accepter que l’humour soit un miroir grossissant de nos contradictions ? Une chose est sûre : Barré ne laisse personne indifférent.