travail: les jeunes sont ils vraiment des feignasses?

mission mortelle (ville homme echappatoire)

La génération Z est souvent pointée du doigt : « Ils ne veulent pas bosser ! » Mais est-ce vraiment de la paresse ? Entre quête de sens, équilibre vie pro-perso et refus des bullshits jobs, leurs attentes ont changé. Les jeunes refusent l’exploitation et revendiquent un travail épanouissant, pas un simple salaire. Les entreprises, accrochées aux vieux modèles, crient à la flemme… alors qu’il s’agit d’une révolution des valeurs.

Et si leur « fainéantise » était en réalité une exigence de mieux-être ? Après tout, travailler 60h par semaine pour un SMIC, très peu pour eux. Plutôt que de les juger, et si on écoutait leurs aspirations ? Car une chose est sûre : ils ne sont pas fainéants, ils sont juste moins dupes.

Le vrai débat ? Adapter le monde du travail à une jeunesse qui refuse de sacrifier sa santé mentale. Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.

Commentaires

5 réponses à “travail: les jeunes sont ils vraiment des feignasses?”

  1. Avatar de porcherie
    porcherie

    En tant que jeune actif, je me reconnais dans cet article. On nous reproche souvent de ne pas être assez investis, mais quand on voit le turnover, le manque de reconnaissance et les burn-outs à répétition, on se dit que le problème vient peut-être du système, pas des individus. Je bosse dur, mais je refuse de sacrifier ma santé mentale pour un emploi qui ne me respecte pas. Est-ce que ça fait de moi une fainéante ? Ou simplement quelqu’un qui a appris des erreurs des autres ?

  2. Avatar de levrette
    levrette

    Si les jeunes sont ‘fainéants’, c’est peut-être parce qu’ils ont compris que travailler 60h par semaine pour un salaire de misère et une retraite incertaine n’a aucun sens. Et si la vraie fainéantise, c’était de perpétuer un système qui exploite les travailleurs sans rien leur offrir en retour ? Les générations précédentes ont eu leurs 30 glorieuses, aujourd’hui, les jeunes veulent juste leur part du gâteau. Est-ce vraiment trop demander ?

  3. Avatar de naomi
    naomi

    Plutôt que de pointer du doigt les jeunes, pourquoi ne pas voir cette évolution comme une opportunité ? Leur refus de la routine et leur recherche de flexibilité peuvent être un moteur pour moderniser les entreprises. Les entreprises qui savent écouter ces attentes (télétravail, horaires flexibles, projets stimulants) attirent les meilleurs talents. La vraie question n’est pas de savoir si les jeunes sont fainéants, mais comment créer un environnement où chacun peut s’épanouir et être productif à sa manière.

  4. Avatar de sumo
    sumo

    Encore un débat qui oppose les générations sans tenir compte du contexte économique et social ! Les jeunes d’aujourd’hui sont souvent précaires, mal payés, et doivent faire face à des loyers exorbitants et à un marché du travail instable. Dire qu’ils sont fainéants, c’est ignorer qu’ils sont simplement en quête d’équilibre et de reconnaissance. Les baby-boomers ont pu acheter des maisons avec un seul salaire et bénéficier de retraites confortables… À leur place, je pense que beaucoup auraient les mêmes exigences.

  5. Avatar de marcher
    marcher

    Je trouve cet article très intéressant, car il brise le cliché facile selon lequel les jeunes seraient paresseux. En tant que manager, j’ai remarqué que les jeunes générations cherchent avant tout du sens dans leur travail et une meilleure qualité de vie. Ce n’est pas de la fainéantise, mais une remise en question des modèles obsolètes où le présentiel et les heures supplémentaires étaient synonymes d’engagement. La productivité ne se mesure pas au temps passé au bureau, mais à l’efficacité et à l’innovation. Peut-être que les entreprises devraient s’adapter plutôt que de critiquer ?

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