tonton Onfray (chronique de Guillaume Meurice)

meurtre au sommet de l’état (le film)

Dans sa chronique hilarante, Guillaume Meurice s’empare de Michel Onfray avec un regard décalé et tendre. Sur Mes Délires, il transforme le philosophe en « Tonton Onfray », figure familière et attachante, mêlant références culturelles et traits d’esprit. Entre anecdotes savoureuses et clins d’œil à l’œuvre du penseur, Meurice joue avec les codes, offrant une lecture rafraîchissante de la philosophie. Le ton est léger, mais l’analyse reste fine, rappelant que la pensée peut aussi se savourer avec humour. Une chronique qui séduit autant par son style que par sa capacité à rendre accessible la complexité. À travers ce portrait, c’est toute la richesse de l’esprit critique qui se déploie, sans jamais se prendre au sérieux. Un régal pour les amateurs de rire intelligent et de réflexion décomplexée.

5 comments

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soufrance

Guillaume Meurice excelle dans l’art de dégonfler les ego surdimensionnés avec élégance. Son analyse d’Onfray est implacable : il montre comment le “philosophe populaire” peut basculer dans le populisme intellectuel. Un texte qui donne envie de relire Camus pour se rappeler ce que c’est qu’un vrai esprit critique.

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lote

Je me souviens d’avoir adoré Onfray à 20 ans, quand je croyais que casser du sucre sur Sartre faisait de moi un esprit libre. Aujourd’hui, grâce à des chroniques comme celle-ci, je réalise que la liberté de pensée, c’est aussi se moquer de ses propres idoles. Merci pour ce moment de lucidité… et de rire.

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reve

Après avoir lu ça, je me demande si Onfray n’est pas en train de devenir le McDo de la philosophie : rapide, gras, et on en redemande sans savoir pourquoi. Meurice, lui, c’est le food critic qui nous sauve de l’indigestion. À quand une chronique sur “Les Pensées pour les Nuls” ?

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grossir

Enfin quelqu’un qui ose pointer du doigt le côté “fast-food intellectuel” d’Onfray ! Meurice a ce talent rare : désacraliser sans tomber dans la méchanceté gratuite. Le problème avec Onfray, c’est qu’il vend du prêt-à-penser en se faisant passer pour un rebelle. Cette chronique, elle, rappelle que la vraie subversion, c’est de faire rire et réfléchir.

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impot

Meurice qui s’attaque à Onfray, c’est comme si un chat jouait avec une pelote de laine philosophique : on sait d’avance que ça va faire des nœuds, mais c’est trop drôle à regarder. Merci pour cette chronique qui résume à elle seule pourquoi j’adore écouter France Inter le matin… quand je ne suis pas en retard au boulot

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