Dans sa chronique « Pauvre comme un prof », Pierre Metzger dépeint avec un humour mordant et une ironie cinglante la précarité croissante des enseignants en France. À travers des punchlines acérées, il rappelle que, dans un pays où l’on célèbre le mérite et l’éducation, les professeurs sont souvent les grands oubliés des politiques publiques. Entre salaires gelés, classes surchargées et réformes successives, le métier perd de son attractivité, tandis que les attentes envers les enseignants ne cessent de croître.
Metzger, connu pour ses roasts politiques dans La Riposte, utilise ce sujet pour dénoncer l’hypocrisie d’un système qui clame son attachement à l’école, mais refuse d’investir réellement. « On demande aux profs d’être des héros, mais on les traite comme des variables d’ajustement », lance-t-il, résumant en une phrase le malaise d’une profession en première ligne.
Son ton, à la fois drôle et désespéré, révèle une vérité gênante : dans une société où tout a un prix, l’éducation semble être la seule chose que l’on veut à la fois excellente et gratuite. Une chronique qui fait rire jaune, mais qui interroge : jusqu’où ira la dévalorisation de ceux qui forment les générations futures ?