Inspiré d’une vieille légende chinoise, Le Sorcier et le Serpent Blanc (2011) est un film fantastique qui mêle romance, action et mythologie. Réalisé par Ching Siu-Tung, ce long-métrage met en scène Jet Li dans le rôle de Fahai, un moine bouddhiste déterminé à protéger les humains des démons. L’histoire suit Xu Xian, un herboriste naïf et généreux, qui tombe amoureux de Shuzhen, une serpente blanche millénaire ayant pris apparence humaine. Leur amour, aussi pur que interdit, se heurte à la mission de Fahai, qui voit en Shuzhen une menace pour l’équilibre du monde.
Le film explore des thèmes universels : l’amour impossible, le sacrifice, et la frontière entre bien et mal. Shuzhen, bien que démon, incarne la bonté et la dévotion, tandis que Fahai, malgré sa rigueur, est tiraillé par ses propres doutes. Les scènes de combat, spectaculaires et poétiques, soulignent cette dualité, notamment lors de l’affrontement final où les pouvoirs de Fahai s’opposent à la magie du Serpent Blanc.
Visuellement somptueux, le film séduit par ses décors grandioses et ses effets spéciaux, même si certains critiques soulignent des imperfections techniques. La musique et la photographie renforcent l’atmosphère onirique, transportant le spectateur dans un univers où légendes et émotions s’entremêlent.
En définitive, Le Sorcier et le Serpent Blanc est une œuvre qui célèbre l’amour inconditionnel et la complexité des choix moraux. Porté par une distribution talentueuse et une réalisation ambitieuse, il reste une adaptation marquante de la légende chinoise, à redécouvrir pour son mélange unique de poésie et d’action.