Étiquette : florence mendez

  • mangez les riches : chronique de florence mendez

    Dans sa chronique percutante, Florence Mendez s’empare de l’expression « Mangez les riches » pour dénoncer les inégalités criantes qui traversent notre société, notamment à travers le prisme de l’alimentation. L’idée n’est pas nouvelle : depuis Rousseau, elle symbolise la révolte contre un système où une minorité s’enrichit sur le dos du plus grand nombre. Aujourd’hui, cette métaphore prend un sens littéral. Notre assiette reflète les privilèges et les injustices : des festins de ministres aux burgers à la truffe, en passant par l’accaparement des terres et les scandales sanitaires, la nourriture est à la fois un plaisir et un instrument de pouvoir.

    Nora Bouazzouni, dans son essai éponyme, rappelle que « manger les riches », c’est s’attaquer aux privilèges, déconstruire les mécanismes qui font de l’alimentation un marqueur de classe. Entre agro-business, Nutri-score et grossophobie, les plus démunis sont souvent laissés sur leur faim, tandis que les élites se gavent, littéralement et symboliquement. La lutte des classes passe désormais par l’assiette : et si, plutôt que de subvenir aux symptômes, on s’attaquait à la maladie ?

    Florence Mendez, en reprenant ce slogan provocateur, nous invite à repenser notre rapport à la nourriture comme un acte de résistance. Car manger, c’est aussi choisir de quel monde on veut être le complice ou l’adversaire.

  • Pierre-Emmanuel Barré : quand l’humour dérape-t-il ?

    les femmes detestent la routine

    L’humour est un art délicat, où la frontière entre provocation et vulgarité peut parfois sembler ténue. Pierre-Emmanuel Barré, humoriste et écrivain connu pour son style sans filtre, en est un parfait exemple. Dans son dernier spectacle ou ses interventions médiatiques, il pousse souvent les limites, suscitant des réactions passionnées. Certains y voient un génie de la satire, capable de déconstruire les tabous avec brio. D’autres, en revanche, y perçoivent une forme de cynisme gratuit, voire une agressivité déguisée en humour.

    Florence Mendez, dans sa chronique, n’y va pas par quatre chemins : pour elle, Barré incarne parfois le pire de l’humour masculin, un mélange de misogynie et de provocation facile. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou s’agit-il d’une lecture réductrice de son travail ? L’humour noir, par définition, bouscule et dérange. Il force à réfléchir, même si cela peut blesser.

    Ce débat dépasse largement la personne de Barré. Il interroge notre rapport à la liberté d’expression, à la sensibilité collective, et à la responsabilité des artistes. Faut-il censurer ce qui dérange, ou au contraire, accepter que l’humour soit un miroir grossissant de nos contradictions ? Une chose est sûre : Barré ne laisse personne indifférent.

  • le harcèlement au travail: florence mendez reste calme

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  • Florence Mendez – Parler aux cons

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