Étiquette : blanc

  • le sorcier et le serpent blanc : un amour impossible (jet li)

    Inspiré d’une vieille légende chinoise, Le Sorcier et le Serpent Blanc (2011) est un film fantastique qui mêle romance, action et mythologie. Réalisé par Ching Siu-Tung, ce long-métrage met en scène Jet Li dans le rôle de Fahai, un moine bouddhiste déterminé à protéger les humains des démons. L’histoire suit Xu Xian, un herboriste naïf et généreux, qui tombe amoureux de Shuzhen, une serpente blanche millénaire ayant pris apparence humaine. Leur amour, aussi pur que interdit, se heurte à la mission de Fahai, qui voit en Shuzhen une menace pour l’équilibre du monde.

    Le film explore des thèmes universels : l’amour impossible, le sacrifice, et la frontière entre bien et mal. Shuzhen, bien que démon, incarne la bonté et la dévotion, tandis que Fahai, malgré sa rigueur, est tiraillé par ses propres doutes. Les scènes de combat, spectaculaires et poétiques, soulignent cette dualité, notamment lors de l’affrontement final où les pouvoirs de Fahai s’opposent à la magie du Serpent Blanc.

    Visuellement somptueux, le film séduit par ses décors grandioses et ses effets spéciaux, même si certains critiques soulignent des imperfections techniques. La musique et la photographie renforcent l’atmosphère onirique, transportant le spectateur dans un univers où légendes et émotions s’entremêlent.

    En définitive, Le Sorcier et le Serpent Blanc est une œuvre qui célèbre l’amour inconditionnel et la complexité des choix moraux. Porté par une distribution talentueuse et une réalisation ambitieuse, il reste une adaptation marquante de la légende chinoise, à redécouvrir pour son mélange unique de poésie et d’action.

  • Si je vote blanc : l’humour comme exutoire politique

    En 2017, l’humoriste Anthony Joubert publiait « Si je vote blanc », une parodie de la chanson « Un homme debout ». Ce titre, loin d’être une simple blague, résonne comme un cri du cœur pour tous ceux qui, déçus par la classe politique, envisagent le vote blanc comme une forme de protestation silencieuse. À travers des paroles mordantes et un ton décalé, Joubert met en lumière l’absurdité d’un système où les promesses électorales s’envolent aussi vite que les bulletins dans l’urne.

    Le vote blanc, souvent perçu comme un geste de désengagement, devient sous sa plume un acte de résistance. « Si je vote blanc, c’est pas par hasard, c’est parce que j’ai plus confiance en personne », chante-t-il, résumant en une phrase le sentiment de trahison éprouvé par de nombreux citoyens. Cette parodie, bien que comique, soulève une question sérieuse : comment redonner du sens à la démocratie quand les électeurs ont l’impression que leur voix ne compte plus ?

    Anthony Joubert, connu pour ses chansons engagées et ses parodies percutantes, utilise l’humour pour aborder des sujets de société avec légèreté, sans jamais tomber dans la caricature facile. « Si je vote blanc » s’inscrit dans cette veine, mêlant rires et réflexion. Le succès de la vidéo sur YouTube, avec des milliers de vues et des commentaires approbateurs, prouve que le message touche une corde sensible.

    En période électorale, où les discours se multiplient et les promesses s’accumulent, cette chanson rappelle que l’abstention ou le vote blanc ne sont pas toujours des signes d’indifférence, mais parfois des choix délibérés. Et si l’humour ne change pas le monde, il permet au moins de le regarder en face, avec un sourire en coin.

  • Et tout le monde s’en fout: Le vote blanc

    Et tout le monde s’en fout: Le vote blanc