non je n’irai pas voir un psy (chronique de Doully)

Doully ose dire haut ce que beaucoup murmurent : consulter un psy reste un tabou. Entre culpabilité et méfiance, la souffrance psychique se cache, comme une honte à dissimuler. Pourtant, refuser l’aide, c’est parfois se condamner à errer seul dans ses labyrinthes intérieurs. La chronique, entre humour noir et lucidité, révèle une vérité crue : on préfère souvent se débattre que tendre la main. Mais jusqu’où peut-on fuir ses démons sans se perdre ?

L’écriture de Doully, tranchante et sans fard, interroge : et si la vraie folie était de croire qu’on peut tout porter seul ? Un texte qui résonne comme un miroir tendu à nos peurs, et une invitation à repenser notre rapport à la vulnérabilité. Parce que demander de l’aide, c’est déjà se sauver.

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5 comments

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perdu de vue

Ton article tombe à pic : j’hésite depuis des mois à consulter, mais j’ai peur de me sentir jugé(e) ou de ‘perdre mon temps’. Est-ce que tu penses qu’il y a des alternatives (livres, groupes de parole, etc.) qui pourraient apporter un peu de ce soulagement sans passer par le cabinet du psy ? (Parce que bon, entre nous, le canapé à 60€/h, ça pique un peu…)

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vous ne savez pas

‘Non, je n’irai pas.’ → Le cri du cœur de 90% des gens qui en auraient besoin. Merci pour cette chronique qui dédramatise sans banaliser.

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19 heures

Moi non plus je n’irai pas voir un psy… enfin, si, mais je lui dirai que c’est pour parler de la météo. Blague à part, ton article m’a fait rire et réfléchir : et si le vrai problème, c’était justement de croire qu’on n’en a pas besoin ? (

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quelque chose

Intéressant comme point de vue, mais je me demande si tu ne minimises pas l’impact que pourrait avoir un accompagnement, même ponctuel. Bien sûr, la psychothérapie n’est pas une solution magique, mais c’est un espace où l’on peut déposer des choses qu’on ne dit à personne. Après, chacun son chemin ! Ton style reste percutant, comme toujours, et ça fait du bien de lire un avis qui sort des sentiers battus.

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pigeons

Merci pour cette chronique, Doully. J’ai retrouvé dans tes mots cette peur de franchir le pas, cette impression que ‘ça ne sert à rien’ ou que ‘je devrais pouvoir gérer seul(e)’. Pourtant, après des années à ruminer, j’ai fini par consulter… et ça a changé ma vie, pas parce que tout est résolu, mais parce que j’ai enfin compris que demander de l’aide, c’est déjà un acte de courage. Ton texte m’a rappelé à quel point on se ment à soi-même pour éviter de se confronter à nos faiblesses. Merci pour cette claque bienveillante.

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