mer morte 2024 : quand le sauvetage tourne au cauchemar
En 2024, la mer Morte, déjà en sursis, devient le symbole d’un sauvetage environnemental mal engagé. Les projets de canalisation depuis la mer Rouge, censés la sauver de l’assèchement, ont aggravé les déséquilibres écologiques. Les eaux importées, riches en soufre, accélèrent la prolifération de bactéries toxiques, transformant ses rives en zones hostiles. Les touristes, autrefois attirés par ses vertus thérapeutiques, désertent face aux odeurs nauséabondes et aux risques sanitaires. Les riverains, privés de ressources, dénoncent l’inaction des autorités. Pendant ce temps, les dolines — ces cratères soudains — se multiplient, menaçant les infrastructures. Malgré les alertes des scientifiques, les solutions peinent à émerger. La mer Morte, jadis merveille naturelle, illustre aujourd’hui l’échec des politiques de gestion de l’eau au Proche-Orient. Entre enjeux géopolitiques et intérêts économiques, son avenir reste incertain. Un constat amer : sauver un écosystème sans vision globale revient à le condamner.
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