Lecornu, ministre du flop : quand la politique tourne au vaudeville

La politique française, ce grand théâtre où chacun joue sa partition, vient de nous offrir un nouveau chef-d’œuvre : la démission express de Sébastien Lecornu, Premier ministre pendant 27 jours, soit à peine le temps de faire chauffer la bouilloire à Matignon. Après un tel exploit, on se demande s’il faut lui décerner un prix d’interprétation ou un trophée du « ministre du flop ».

Un record de brièveté Nommé le 9 septembre 2025, Lecornu a battu tous les records de précarité ministérielle. Même les stagiaires de la fonction publique tiennent plus longtemps. En moins d’un mois, il a réussi à réunir contre lui une coalition improbable : la gauche radicale, la droite nationaliste, et même une partie de sa propre majorité, qui semble avoir oublié qu’elle était censée le soutenir. Le tout sous les yeux d’un Emmanuel Macron visiblement en mode « spectateur impuissant », comme un professeur face à une classe de terminale en pleine crise existentielle.

Le flop, une spécialité maison ? Lecornu n’est pas un novice en matière de flops. Ancien ministre des Armées, il avait déjà marqué les esprits par sa gestion parfois chaotique des dossiers sensibles. Mais cette fois, c’est la cerise sur le gâteau : une démission qui tombe comme un cheveu sur la soupe, au moment où la France a surtout besoin de stabilité. Les Français, eux, commencent à se demander si le gouvernement n’est pas en train de jouer une version politique de « Qui veut gagner des millions ? », version où tout le monde repart les mains vides.

Akim Omiry aurait-il trouvé son nouveau sujet de prédilection ? Le chroniqueur Akim Omiry, connu pour sa verve acide et son regard sans concession sur l’actualité politique, aurait de quoi faire avec ce nouveau rebondissement. Dans sa chronique « La Riposte » sur Radio Nova, il a l’habitude de disséquer les incohérences du pouvoir avec un humour qui fait mouche. Lecornu, avec son passage éclair à Matignon, lui offre un sujet en or : comment transformer un mandat politique en épisode de « Koh-Lanta » sans même avoir à traverser la piscine.

Et maintenant, on fait quoi ? La question reste entière. Après Lecornu, qui osera relever le défi ? La France attend, entre scepticisme et lassitude, de savoir si le prochain Premier ministre tiendra plus d’un mois. En attendant, une chose est sûre : la politique française, décidée à nous surprendre, ne manquera pas de nous offrir de nouveaux épisodes de cette série à suspense. À suivre, donc, dans la prochaine chronique d’Akim Omiry… ou dans les couloirs de l’Élysée.

Commentaires

4 réponses à “Lecornu, ministre du flop : quand la politique tourne au vaudeville”

  1. Avatar de Anne
    Anne

    Chronique pertinente qui résume bien l’écart entre les annonces et les actes. Dommage que la politique se résume souvent à des effets d’annonce plutôt qu’à des solutions concrètes. Espérons que les prochains mois apporteront plus de résultats que de communication.

  2. Avatar de Claire
    Claire

    Lécornu, ou l’art de faire du surplace en costard. On dirait un magicien : il promet des lapins, mais il ne sort que des chaussettes trouées. Akim, tu devrais lui proposer un spectacle commun, ça ferait au moins rire quelqu’un.

  3. Avatar de Heidi
    Heidi

    Merci pour cette analyse sans filtre. C’est rare de voir un ministre aussi doué pour transformer l’espoir en désillusion. Quand on voit le bilan, on se demande s’il ne faudrait pas renommer son poste en “ministre de la communication creuse”. Le pire, c’est que les citoyens paient la note…

  4. Avatar de Lara
    Lara

    Bravo Akim, encore une chronique qui fait mouche ! Entre les promesses en l’air et les réalisations en carton, Lécornu est vraiment le roi du “flop ambiant”. À quand un ministère du “On va essayer” ?

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