Marine Le Pen, star incontestée du « détournement de fonds publics », s’est vue offrir une standing ovation par le tribunal correctionnel de Paris : cinq ans d’inéligibilité, deux ans de prison ferme (version bracelet électronique, pour le confort), et 100 000 euros d’amende – une véritable aubaine pour ses futurs mémoires. Accusée d’avoir transformé les assistants parlementaires européens en main-d’œuvre militante, la tribune a salué son « rôle central » dans ce feuilleton politique. « C’est ma mort politique qu’on réclame ! » a-t-elle lancé, quittant la salle avant la fin du spectacle. Entre recours en cascade et stratégies judiciaires dignes d’un thriller, la leader du RN prouve une fois de plus que la résistance, chez elle, est un sport olympique. Pendant ce temps, ses fans brandissent des tracts en criant au complot… et la démocratie, elle, attend son tour de parole. Une chose est sûre : avec Le Pen, la justice ne s’ennuie jamais. Prochain épisode : l’appel, ou comment transformer un échec en campagne électorale. À suivre, donc, sur tous vos écrans – et surtout dans les urnes, si jamais elle y revient.
le pen condamne (chronique de guillaume meurice)
Commentaires
5 réponses à “le pen condamne (chronique de guillaume meurice)”
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Intéressant de voir comment la justice interprète les propos politiques. Est-ce que cette condamnation va changer la stratégie de communication du RN, ou au contraire, va-t-elle servir de martyr pour mobiliser son électorat ? L’analyse de Meurice donne à réfléchir…
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Encore une condamnation pour Le Pen, et encore une fois, ses supporters crient au complot. À force de jouer avec les mots et les peurs, il était temps que la justice rappelle que la haine n’est pas une opinion, mais un délit. Quand est-ce qu’on parle des conséquences réelles de ses discours ?
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Marine Le Pen condamnée : enfin une bonne nouvelle pour les amateurs de justice et de second degré ! On se demande si son prochain meeting ne va pas s’appeler « La liberté d’expression… mais pas pour tout le monde ». Merci Meurice pour ce moment de rire (jaune).
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Cet article met en lumière un aspect souvent oublié : la responsabilité des mots en politique. La condamnation de Marine Le Pen pour provocation à la discrimination est un rappel important que la liberté d’expression a des limites, surtout quand elle cible des groupes vulnérables. Merci à Mes Délires pour ce décryptage précis.
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Bravo à Guillaume Meurice pour cette chronique qui rappelle que la justice, parfois, fait bien son travail ! Entre les condamnations et les discours, Marine Le Pen semble avoir du mal à choisir son camp. Dommage qu’elle ne puisse pas condamner ses propres propos aussi vite qu’elle condamne les autres…
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