Les Frontières se veulent un journal satirique, mais à quel prix ? Sous couvert d’ironie, certaines « blagues » reproduisent des stéréotypes éculés, réduisant des cultures entières à des caricatures. L’humour, pour être libérateur, ne doit pas devenir un alibi pour perpétuer des préjugés. Dans un monde où les tensions identitaires s’exacerbent, ce type de contenu interroge : jusqu’où peut-on rire sans blesser ?
La satire a ses limites. Quand elle se contente de railler les plus vulnérables, elle perd sa subversion pour devenir un simple torchon réactionnaire. Les créateurs défendent une provocation assumée, mais à l’ère des réseaux sociaux, chaque mot compte. Le débat est ouvert : l’humour doit-il choquer pour exister, ou peut-il être intelligent sans être insultant ?
Et vous, où placez-vous la frontière entre liberté d’expression et respect ?
Répondre à au frontiere du reel Annuler la réponse