Dans une société obsédée par la performance et l’image, le désir sexuel reste un sujet à la fois omniprésent et soigneusement enfoui. On en parle en chuchotant, entre deux publicités pour des produits « boostants » ou dans des séries qui le normalisent… à condition qu’il soit esthétique, conforme, vendable. Pourtant, ce qui brûle en silence, ce sont les désirs inavoués, les fantasmes qui dérangent, les corps qui refusent de se plier aux attentes.
Et si l’indifférence générale n’était qu’un leurre ? Une façon de masquer notre peur de l’authenticité, de la vulnérabilité, de ce qui échappe au contrôle ? Le désir, dans toute sa complexité, dérange parce qu’il rappelle une vérité simple : nous ne sommes pas des robots. Nous sommes des êtres de chair, de contradictions, de soif inassouvie.
Alors, oui, « tout le monde s’en fout »… jusqu’à ce qu’on ose en parler. Jusqu’à ce qu’on assume que le désir, même maladroit, même imparfait, est peut-être la dernière rébellion qui nous reste.
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