Auteur/autrice : mesdelires

  • la bajon : experte de l’info

    Anne-Sophie Bajon, plus connue sous le nom de La Bajon, s’impose comme une figure incontournable de l’humour français. Née en 1978 et adoptée dès son plus jeune âge, elle a su transformer son parcours de vie en une source inépuisable d’inspiration pour ses spectacles. Après des débuts remarqués sur YouTube avec des vidéos parodiques cumulant des millions de vues, elle a conquis le public avec des one-woman-shows percutants comme « Vous Couperez » et « Extraterrienne ». Ce dernier, en tournée depuis mai 2025, confirme son talent pour mêler humour incisif et réflexion sur les grands enjeux de société.

    La Bajon se distingue par sa capacité à aborder l’actualité avec un regard décalé et sans concession. Que ce soit à travers ses chroniques radio ou ses spectacles, elle utilise l’humour comme une arme pour parler de politique, d’écologie ou de justice sociale. Son approche, à la fois drôle et engagée, en fait une experte de l’info à sa manière : elle ne se contente pas de l’analyser, elle la réinvente pour mieux la faire comprendre.

    Avec son énergie contagieuse et son franc-parler, La Bajon prouve qu’on peut rire de tout, à condition de le faire avec intelligence et audace. Une artiste à suivre de près, pour ceux qui aiment l’humour qui fait réfléchir.

  • olivier de benoist: pas de concurence pour la poste

    Dans son célèbre sketch « Pas de concurrence pour La Poste », Olivier de Benoist, humoriste au talent acéré, met en lumière avec brio les dysfonctionnements et l’absurdité bureaucratique qui peuvent caractériser certains services publics. À travers une satire mordante, il incarne un employé de La Poste confronté à une situation des plus cocasses : l’absence totale de concurrence, qui, selon lui, justifie un service minimaliste, voire défaillant.

    Avec son style unique, mêlant ironie et exagération, de Benoist souligne les travers d’un monopole où le client n’a d’autre choix que de subir les aléas d’un système peu incitatif à l’amélioration. Le public rit, mais reconnaît aussi une part de vérité dans cette caricature, où l’absurdité administrative devient le terreau d’un humour universel.

    Ce passage, diffusé le 1er mars 2011, a marqué les esprits et reste l’un des plus appréciés de l’humoriste, avec un score de 79 points. Il rappelle que l’humour, lorsqu’il est bien dosé, peut être un miroir tendu à la société, révélant ses contradictions avec légèreté et intelligence. Olivier de Benoist, fort de ses 74 passages dans l’émission, continue d’ailleurs à faire rire et réfléchir, prouvant que le rire est parfois le meilleur remède aux frustrations du quotidien.

  • quand t’es en prison avec des mecs chelous

    Te voilà coincé entre quatre murs, avec des potes que t’as pas choisis et qui ont des passions… disons, originales. Le premier te parle de ses 12 chats imaginaires, le deuxième te propose un business de savons artisanaux fabriqués avec des restes de cantine, et le troisième passe ses journées à compter les fissures du plafond en chuchotant des théories sur les Illuminati. Bienvenue en prison, mon pote.

    Ici, la survie, c’est une question d’adaptation. Tu apprends vite à négocier : trois paquets de biscuits contre une place près de la fenêtre pendant l’heure de promenade, ou un cours de macramé en échange d’un silence radio pendant la sieste. Les règles sont simples : ne touche pas au shampoing de Jean-Michel (il en fait du gel coiffant), ne critique jamais la décoration murale de Didier (des dessins de licornes à l’encre de stylo Bic), et surtout, ne demande jamais pourquoi Marcel a un tatouage de dauphin qui pleure sur l’épaule.

    Les repas ? Une aventure culinaire où le ketchup devient une monnaie d’échange et où le « gratin surprise » est toujours une surprise… mais rarement agréable. Les soirées ? Soit tu joues aux échecs avec un type qui croit être Napoléon, soit tu écoutes les histoires de braquages (plus ou moins vraies) de Serge, qui a « presque » réussi à voler un distributeur de bonbons en 1998.

    Le pire ? Les disputes. Un regard de travers sur la télécommande et c’est la guerre froide dans le dortoir. Heureusement, y’a des moments de grâce : quand tout le monde se réunit pour regarder Koh-Lanta en criant des conseils à l’écran, ou quand le vieux Gilles te raconte comment il a failli devenir champion de belote avant son « petit souci » avec la justice.

    Au final, tu te dis que la liberté, c’est surfait. Ici, au moins, t’as une routine, des potes (bizarres, mais potes quand même), et une histoire à raconter à chaque scarification douteuse sur ton bras. Et puis, avoue, où ailleurs tu trouverais un public aussi captivé par tes blagues pourries ?

  • c’est nous qu’on sait la loi (chronique de yann guillarme)

    Dans sa chronique C’est nous qu’on sait la loi, Yann Guillarme s’attaque avec brio à l’un des piliers de notre société : la loi. À travers un ton mordant et une ironie mordante, il questionne la manière dont les règles sont créées, appliquées et parfois détournées par ceux-là mêmes qui prétendent les incarner. Guillarme, connu pour son regard acéré et son humour grinçant, rappelle que la loi n’est pas toujours synonyme de justice, mais souvent le reflet des rapports de force en place.

    Avec des exemples concrets et une pointe de sarcasme, il met en lumière les incohérences d’un système où certains semblent au-dessus des règles, tandis que d’autres en subissent le poids. Son approche, à la fois drôle et engagée, invite à réfléchir sur la légitimité des institutions et sur la nécessité de repenser notre rapport à l’autorité.

    Dans La Riposte, Yann Guillarme prouve une fois de plus que l’humour peut être un outil puissant pour critiquer le pouvoir et éveiller les consciences. Une chronique à écouter pour ceux qui pensent que la loi devrait être au service de tous, et non de quelques-uns.

  • la fille du dragon (james purefoy et solomon kane)

    Sorti en 2024 sur Netflix, « La Demoiselle et le Dragon » (Damsel) met en scène Millie Bobby Brown dans le rôle d’Élodie, une jeune fille promise à un prince charmant, mais qui découvre qu’elle est en réalité destinée à être sacrifiée pour apaiser une dette ancestrale envers un dragon cracheur de feu. Le film, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, plonge le spectateur dans un univers fantasy sombre et captivant, où la survie et la persévérance sont les maîtres-mots.

    Avec des effets spéciaux convaincants et un dragon terrifiant, le long-métrage offre une héroïne forte et déterminée, prête à affronter ses peurs pour briser le cycle de la violence. Le scénario, bien que parfois prévisible, explore des thèmes profonds comme la vengeance, la responsabilité et la protection des animaux, tout en critiquant les sacrifices aveugles au nom de la tradition.

    Malgré quelques longueurs et un dénouement bâclé, « La Demoiselle et le Dragon » a su séduire un large public, devenant le film le plus regardé sur Netflix dans 79 pays dès sa sortie. Une aventure épique à ne pas manquer pour les amateurs de fantasy et de récits initiaques !

  • The Blade of Fury | Sean Bean (Le Seigneur des Anneaux)

    « The Blade of Fury » marque le retour de Sean Bean, célèbre pour son rôle de Boromir dans « Le Seigneur des Anneaux », dans un film d’action épique où il incarne un personnage aussi intense que charismatique. Réalisé par Qín Péng-Fēi, ce long-métrage plonge le spectateur dans une Chine médiévale où Pei Xing, chasseur de primes sans scrupules, voit sa vie basculer après avoir été témoin de l’assassinat de personnes luttant pour la justice. Bouleversé, il décide de se rebeller et de brandir son sabre pour défendre les opprimés, transformant sa quête de richesse en combat pour l’honneur et la rédemption.

    Sean Bean, toujours aussi convaincant dans les rôles de guerriers tourmentés, apporte une profondeur remarquable à ce personnage complexe. Le film mêle habilement scènes de combat spectaculaires et intrigue dramatique, offrant un divertissement haletant pour les amateurs de cinéma asiatique et d’aventures historiques. Avec des chorégraphies de sabre impressionnantes et une photographie soignée, « The Blade of Fury » s’impose comme un hommage vibrant aux grands films de sabre chinois, tout en y ajoutant une touche moderne.

    Pour les fans de Sean Bean, ce film est une nouvelle occasion de découvrir l’étendue de son talent, loin des terres de la Terre du Milieu mais toujours aussi captivant. À ne pas manquer pour les amateurs d’action et de récits épiques !

  • alcool et humour sans moderation

    L’alcool et l’humour ont toujours entretenu une relation ambiguë. D’un côté, une bonne dose d’alcool peut dédramatiser les situations, libérer les esprits et inspirer des fous rires mémorables. Qui n’a jamais ri aux éclats après un verre de trop, transformant une soirée ordinaire en un moment légendaire ? Les anecdotes de beuveries ratées ou de blagues improvisées sous l’effet de l’ébriété sont souvent les plus racontées.

    Pourtant, ce mélange n’est pas sans risques. L’alcool, s’il désinhibe, peut aussi transformer une plaisanterie en quiproquo, ou pire, en conflit. La frontière entre humour et maladresse devient mince, et ce qui semblait drôle sur le moment peut laisser un goût amer le lendemain.

    Alors, comment profiter de cette alchimie sans en subir les excès ? La clé réside dans la modération. Un verre partagé entre amis, accompagné de rires sincères, reste un des plus grands plaisirs de la vie. Mais comme pour tout, l’excès gâche la fête. Alors, trinquons à l’humour, mais gardons la tête claire pour en savourer chaque instant.

  • les choristes chantent booba (chanson de Frederic Fromet)

    En 2017, Frédéric Fromet, humoriste et chroniqueur sur France Inter, s’est emparé d’un sujet aussi inattendu qu’hilarant : et si les chorales scolaires, promues par le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, interprétaient les tubes de Booba, le rappeur préféré des adolescents ? De cette idée est née la chanson « Les choristes chantent Booba », un mélange décalé entre l’univers classique des chorales et le rap, qui a rapidement conquis le public.

    Avec des paroles adaptées pour une chorale d’enfants, Fromet a transformé des punchlines de Booba en un morceau humoristique, mettant en lumière le décalage entre les goûts musicaux des jeunes et les traditions scolaires. La chanson, diffusée pour la première fois en décembre 2017, est devenue un succès viral, saluée pour son esprit satirique et son approche audacieuse de la culture populaire.

    Frédéric Fromet, accompagné de musiciens, a même interprété ce titre en concert, renforçant son statut de phénomène culturel. Cette création illustre parfaitement le talent de l’artiste pour mêler humour, actualité et musique, tout en interrogeant, avec légèreté, les attentes des jeunes générations face à l’éducation artistique.

    Un coup de génie qui prouve qu’avec un peu d’imagination, même les contrastes les plus marquants peuvent donner naissance à une œuvre mémorable.

  • the great battle (film d’action complet)

    The Great Battle est bien plus qu’un simple film d’action : c’est une plongée immersive dans l’histoire, mêlant héroïsme, stratégie militaire et émotions intenses. Inspiré de faits réels, ce film transporte les spectateurs au cœur d’une bataille légendaire, où chaque détail compte et où le courage des soldats est mis à l’épreuve.

    Avec des scènes de combat spectaculaires et des effets visuels à couper le souffle, le réalisateur parvient à capturer l’ampleur et la brutalité de la guerre. Les performances des acteurs, notamment celle du protagoniste, ajoutent une dimension humaine à ce récit épique. Chaque personnage est soigneusement développé, permettant au public de s’attacher à leurs destins.

    Ce qui distingue The Great Battle, c’est son respect pour l’histoire et sa capacité à rendre hommage aux héros oubliés. Le film ne se contente pas de divertir : il éduque et inspire, rappelant que la liberté a souvent un prix.

    En résumé, The Great Battle est un incontournable pour les amateurs de cinéma d’action et d’histoire. À voir absolument pour son réalisme, son intensité et son hommage vibrant à ceux qui ont combattu pour un idéal.

  • alana deesse de justice (film complet: fantastique)

    « Alana, Déesse de Justice » est un film fantastique indonésien réalisé par Upi Avianto, sorti en 2022. L’histoire suit Alana, une jeune femme séparée de ses parents dès sa naissance à cause d’une éruption volcanique. Élevée dans une société profondément injuste, elle découvre qu’elle est la réincarnation de Sri Asih, la déesse de la justice. Dotée de super-pouvoirs, Alana décide de les utiliser pour combattre la corruption et le crime organisé, devenant ainsi la première super-héroïne d’Indonésie.

    Ce film mêle action, aventure et fantastique, tout en explorant des thèmes universels comme la lutte entre le bien et le mal. Malgré un rythme parfois critiqué, « Alana, Déesse de Justice » offre une perspective locale rafraîchissante dans l’univers des super-héros, avec une ambition louable pour le cinéma indonésien. Porté par l’actrice Pevita Pearce, le film met en lumière une héroïne déterminée, prête à tout pour rétablir l’équilibre et protéger les plus faibles.

    Disponible en streaming sur plusieurs plateformes, ce film est une invitation à découvrir une culture cinématographique riche et un récit épique où la justice triomphe toujours.