Le féminisme, mouvement essentiel pour l’égalité, suscite pourtant des résistances. Certains, comme l’auteure de Mes Délires, rejettent cette étiquette, arguant que le combat pour les droits des femmes est devenu dogmatique ou exclusif. Pour elle, le féminisme moderne omet parfois les nuances individuelles, imposant une vision collective qui ne correspond pas à toutes les réalités.
Cette critique soulève une question cruciale : comment concilier lutte collective et liberté personnelle ? Le féminisme, dans sa diversité, doit-il se réinventer pour inclure celles qui, tout en soutenant l’égalité, refusent d’adhérer à un mouvement perçu comme normatif ?
Le débat révèle une tension entre l’universel et le particulier. Plutôt qu’un rejet, c’est peut-être l’appel à un féminisme plus ouvert, capable d’écouter les voix dissonantes sans perdre de vue son objectif premier : l’émancipation de toutes.
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