mehdi bousaidan : les sports de pauvre

meurtre au sommet de l’état (film gratuit)

Mehdi Bousaidan, humoriste québécois d’origine algérienne, a marqué le public avec son spectacle « Les sports de pauvre », présenté notamment au Montreux Comedy Festival. À travers un regard décalé et plein d’autodérision, il y explore les activités sportives accessibles à tous, souvent improvisées et loin des standards élitistes. Avec un talent unique pour transformer le quotidien en source de rire, Bousaidan aborde des thèmes universels comme la débrouille, la créativité et l’humilité, tout en jouant sur les clichés culturels et sociaux. Son style dynamique et son énergie contagieuse en font une figure montante de l’humour francophone. Ce spectacle, disponible en vidéo et en podcast, confirme son aptitude à mêler humour intelligent et accessibilité, séduisant un large public. Diplômé de l’École nationale de l’humour de Montréal, il prouve une fois de plus que le rire n’a pas de frontière sociale.

5 comments

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laure

Ton analyse sur l’accessibilité (ou l’inaccessibilité) du sport est top. Le pire, c’est que même les “sports de pauvres” deviennent chers : une paire de baskets “correctes” coûte un SMIC, et les terrains publics se transforment en parking à trottinettes. Le prochain sujet : “Comment le sport est devenu un marqueur social malgré lui” ?

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grosesse

Attends, donc si je comprends bien, faire du jogging en bas de chez moi parce que je peux pas me payer une salle, ça fait de moi un “pauvre” ? Ou alors c’est juste que j’ai pas envie de payer pour transpirer à côté de mecs qui se filment pour Instagram ? Le vrai luxe, c’est peut-être de ne pas avoir besoin de justifier son sport par un abonnement à 80 balles/mois…

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sport

Ça m’a rappelé mes années foot en club de quartier : des vestiaires qui sentaient le désinfectant et la déception, des maillots lavés une fois par saison, et cette fierté de jouer “pour rien”… Sauf que c’est justement là que j’ai appris l’essentiel. Merci Mehdi pour ce rappel que le sport, avant d’être business, c’est d’abord une histoire de passion et de débrouille.

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faire un suivi

rès bon angle sur l’hypocrisie du milieu sportif ! Le “sport de pauvre” vs. “sport de riche” est une vraie fracture sociale. On pourrait presque en faire une métaphore de la société française : ceux qui courent après leur santé (et leur survie) et ceux qui paient pour se donner bonne conscience. À quand un podcast sur les “loisirs de classe” ?

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ce matin

Mehdi, tu viens de mettre des mots sur ce que je ressens chaque fois que je vois un mec en short moulant courir sous la pluie à 6h du mat’ : un mélange de respect et de pitié. Le “sport de pauvre”, c’est comme le bio chez Lidl, ça fait du bien à la conscience sans ruiner le portefeuille. Merci pour ce moment de lucidité sociale… et sportive.

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