etre infidele au Japon (une norme?)
Au Japon, l’infidélité est souvent perçue comme une pratique tolérée, voire banalisée. Les izakaya et les love hotels en témoignent : des espaces dédiés aux rencontres discrètes. Les raisons ? Une culture du travail épuisante, des mariages arrangés, ou encore une séparation stricte entre vie privée et devoir conjugal. Pourtant, derrière cette apparente normalité se cachent des souffrances silencieuses, notamment pour les femmes, souvent stigmatisées. Les enjo kōsai (relations compensées) ou les host clubs illustrent cette dualité. Si la société ferme les yeux, les conséquences psychologiques et familiales restent réelles. Entre tradition et modernité, le Japon interroge : jusqu’où peut-on transgresser sans briser l’équilibre social ? Une norme qui dérange, mais qui persiste.
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