Catégorie : humour

  • olivier de benoist: pas de concurence pour la poste

    Dans son célèbre sketch « Pas de concurrence pour La Poste », Olivier de Benoist, humoriste au talent acéré, met en lumière avec brio les dysfonctionnements et l’absurdité bureaucratique qui peuvent caractériser certains services publics. À travers une satire mordante, il incarne un employé de La Poste confronté à une situation des plus cocasses : l’absence totale de concurrence, qui, selon lui, justifie un service minimaliste, voire défaillant.

    Avec son style unique, mêlant ironie et exagération, de Benoist souligne les travers d’un monopole où le client n’a d’autre choix que de subir les aléas d’un système peu incitatif à l’amélioration. Le public rit, mais reconnaît aussi une part de vérité dans cette caricature, où l’absurdité administrative devient le terreau d’un humour universel.

    Ce passage, diffusé le 1er mars 2011, a marqué les esprits et reste l’un des plus appréciés de l’humoriste, avec un score de 79 points. Il rappelle que l’humour, lorsqu’il est bien dosé, peut être un miroir tendu à la société, révélant ses contradictions avec légèreté et intelligence. Olivier de Benoist, fort de ses 74 passages dans l’émission, continue d’ailleurs à faire rire et réfléchir, prouvant que le rire est parfois le meilleur remède aux frustrations du quotidien.

  • c’est nous qu’on sait la loi (chronique de yann guillarme)

    Dans sa chronique C’est nous qu’on sait la loi, Yann Guillarme s’attaque avec brio à l’un des piliers de notre société : la loi. À travers un ton mordant et une ironie mordante, il questionne la manière dont les règles sont créées, appliquées et parfois détournées par ceux-là mêmes qui prétendent les incarner. Guillarme, connu pour son regard acéré et son humour grinçant, rappelle que la loi n’est pas toujours synonyme de justice, mais souvent le reflet des rapports de force en place.

    Avec des exemples concrets et une pointe de sarcasme, il met en lumière les incohérences d’un système où certains semblent au-dessus des règles, tandis que d’autres en subissent le poids. Son approche, à la fois drôle et engagée, invite à réfléchir sur la légitimité des institutions et sur la nécessité de repenser notre rapport à l’autorité.

    Dans La Riposte, Yann Guillarme prouve une fois de plus que l’humour peut être un outil puissant pour critiquer le pouvoir et éveiller les consciences. Une chronique à écouter pour ceux qui pensent que la loi devrait être au service de tous, et non de quelques-uns.

  • pascal praud : le RN n’est pas d’extrême droite

    Pascal Praud, figure médiatique controversée, a récemment réaffirmé que le Rassemblement National (RN) n’était pas un parti d’extrême droite. Une position qui divise, alors que le RN continue de susciter des débats sur sa nature politique. Pour Praud, cette étiquette serait « malhonnête » et ne refléterait plus la réalité d’un parti qu’il qualifie de « national » et « populiste ».

    Pourtant, les observateurs soulignent que le RN, malgré ses tentatives de « dédiabolisation », reste marqué par des positions radicales sur l’immigration, l’identité nationale et la sécurité. Des experts, comme le sociologue Renaud Maes, rappellent que les rhétoriques du RN s’inscrivent dans une continuité avec l’extrême droite, notamment par la stigmatisation de certains groupes sociaux.

    La question dépasse le simple débat sémantique : elle interroge la responsabilité des médias dans la normalisation d’un discours politique historiquement associé à l’extrême droite. En refusant de qualifier le RN comme tel, Praud participe-t-il à une banalisation de ses idées ? Ou assiste-t-on à une véritable mutation idéologique du parti ?

    Une chose est sûre : le débat sur la place du RN dans le paysage politique français reste plus vif que jamais.

  • caroline: faux reste (chronique d’akim omiri)

    Dans son dernier ouvrage, Caroline : faux reste, Akim Omiri explore avec brio les paradoxes de l’identité moderne. À travers une narration à la fois poétique et mordante, l’auteur dépeint le portrait d’une femme en quête de sens, tiraillée entre les attentes sociales et ses propres aspirations. Omiri, connu pour son style incisif, utilise ici une prose qui oscille entre humour et mélancolie, invitant le lecteur à réfléchir sur les masques que chacun porte au quotidien.

    Ce qui frappe dans cette chronique, c’est sa capacité à mêler introspection et critique sociale. Caroline, personnage central, incarne cette dualité : elle semble tout maîtriser, mais ses doutes et ses échecs la rendent profondément humaine. Omiri joue avec les mots comme avec les émotions, créant un texte qui résonne bien au-delà de sa forme littéraire.

    Caroline : faux reste est une œuvre qui ne laisse pas indifférent. Elle questionne, bouscule, et finalement, réconforte. Une lecture indispensable pour ceux qui aiment les récits qui osent dire l’indicible.

  • conseiller ministeriel : un metier precaire (charline)

    Devenir conseiller ministériel, c’est souvent intégrer un univers où l’exigence et l’instabilité règnent en maîtres. Derrière les apparences d’un poste prestigieux, se cache une réalité bien moins reluisante : des contrats à durée déterminée, des horaires extensibles, et une pression constante. Comme le souligne Charline dans son témoignage, ce métier, bien qu’essentiel au fonctionnement des institutions, reste profondément précaire. Les conseillers, souvent jeunes et passionnés, s’investissent corps et âme pour des missions qui peuvent s’arrêter du jour au lendemain, au gré des remaniements ou des changements politiques.

    Les témoignages d’anciens collaborateurs de cabinets ministériels révèlent une vie rythmée par l’urgence, où l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est rarement atteint. Les défis sont multiples : gérer des dossiers sensibles, anticiper les crises, et parfois même faire face à des conditions de travail difficiles, comme l’a montré l’affaire Nathalie Elimas, où des conseillers ont dénoncé des pratiques managériales délétères. Pourtant, malgré ces écueils, le métier attire toujours, porté par l’espoir d’influencer les politiques publiques et de vivre une expérience unique au cœur du pouvoir.

    Mais à quel prix ? La précarité, tant financière que psychologique, reste le lot quotidien de ces travailleurs de l’ombre, rappelant que derrière chaque décision politique, il y a des femmes et des hommes qui paient souvent un lourd tribut.

  • l’avocate du nouveau gouvernement revele tout

    Dans un contexte politique marqué par des tensions et des remaniements ministériels, l’avocate du nouveau gouvernement français a brisé le silence lors d’une interview exclusive. Selon ses déclarations, les priorités du gouvernement incluent une réforme judiciaire ambitieuse, visant à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Elle a également évoqué les défis liés à la gestion des crises sociales et économiques, soulignant l’importance d’une communication claire et transparente.

    Cette prise de parole intervient alors que plusieurs affaires judiciaires impliquant d’anciens responsables politiques font la une des médias. L’avocate a insisté sur la nécessité de séparer les enjeux politiques des procédures judiciaires, tout en rappelant que « la justice doit rester indépendante ». Ses révélations ont suscité des réactions contrastées : certains y voient un geste de transparence, tandis que d’autres critiquent une stratégie de communication pour détourner l’attention des critiques.

    Alors que le gouvernement tente de stabiliser sa position, cette intervention soulève des questions sur l’équilibre entre transparence et gestion de l’image publique. Une chose est sûre : les prochains mois s’annoncent décisifs pour l’exécutif.

  • jeremy ferrari et babass : je pratique le covoiturage

    Le 13 avril 2011, l’émission « On n’demande qu’à en rire » a marqué les esprits avec un sketch culte : « Je pratique le covoiturage », interprété par Jérémy Ferrari et Babass. Ce passage en duo, premier pour les deux humoristes, a immédiatement séduit le public et le jury, obtenant un score impressionnant de 77 points. Jérémy Ferrari, connu pour son humour noir et ses prises de position audacieuses, et Babass, maître de l’absurde et du jeu de mots, ont créé une alchimie unique sur scène.

    Le sketch met en scène une situation de covoiturage qui tourne au vinaigre, révélant les travers et les préjugés de chacun des personnages. Avec un mélange de dialogues cinglants et de situations cocasses, les deux humoristes ont su captiver l’audience, prouvant que l’humour peut être à la fois intelligent et décalé. Leur complicité naturelle et leur talent pour l’improvisation ont fait de ce numéro un moment inoubliable de l’émission.

    Aujourd’hui encore, « Je pratique le covoiturage » reste une référence pour les fans d’humour français, souvent partagé et visionné sur les plateformes en ligne. Ce duo a marqué l’histoire de « On n’demande qu’à en rire » et continue d’inspirer les nouvelles générations d’humoristes.

  • mangez les riches : chronique de florence mendez

    Dans sa chronique percutante, Florence Mendez s’empare de l’expression « Mangez les riches » pour dénoncer les inégalités criantes qui traversent notre société, notamment à travers le prisme de l’alimentation. L’idée n’est pas nouvelle : depuis Rousseau, elle symbolise la révolte contre un système où une minorité s’enrichit sur le dos du plus grand nombre. Aujourd’hui, cette métaphore prend un sens littéral. Notre assiette reflète les privilèges et les injustices : des festins de ministres aux burgers à la truffe, en passant par l’accaparement des terres et les scandales sanitaires, la nourriture est à la fois un plaisir et un instrument de pouvoir.

    Nora Bouazzouni, dans son essai éponyme, rappelle que « manger les riches », c’est s’attaquer aux privilèges, déconstruire les mécanismes qui font de l’alimentation un marqueur de classe. Entre agro-business, Nutri-score et grossophobie, les plus démunis sont souvent laissés sur leur faim, tandis que les élites se gavent, littéralement et symboliquement. La lutte des classes passe désormais par l’assiette : et si, plutôt que de subvenir aux symptômes, on s’attaquait à la maladie ?

    Florence Mendez, en reprenant ce slogan provocateur, nous invite à repenser notre rapport à la nourriture comme un acte de résistance. Car manger, c’est aussi choisir de quel monde on veut être le complice ou l’adversaire.

  • pourquoi les trains roulent a gauche?

    En France, les trains circulent à gauche, contrairement aux voitures qui roulent à droite. Cette particularité remonte au XIXe siècle, lorsque le chemin de fer s’est développé. L’influence britannique a joué un rôle clé : le Royaume-Uni, pionnier du réseau ferré, avait déjà adopté la circulation à gauche pour ses trains, en cohérence avec la circulation routière de l’époque. La France, comme d’autres pays européens (Belgique, Suède, Italie, Suisse), a suivi ce modèle, bien que les voitures y roulent à droite.

    Une exception notable existe en Alsace-Moselle, où les trains circulent à droite. Cette particularité s’explique par l’histoire : annexée par l’Allemagne après 1870, la région a conservé le système ferroviaire allemand, où les trains roulent à droite, même après son retour à la France en 1918. Changer le sens de circulation aurait été trop coûteux et complexe.

    La circulation à gauche offre aussi un avantage pratique : les conducteurs, majoritairement droitiers, pouvaient sortir la tête par la gauche pour effectuer des manœuvres en toute sécurité, sans risque de collision avec un train arrivant en sens inverse. Cette tradition, bien qu’ancienne, reste une norme stable en France, sauf exceptions locales ou adaptations techniques.

  • elle paye une pute a son mec

    Paris, le 19 octobre 2025 — Dans un monde où les tabous s’effritent et où les relations amoureuses se réinventent, certains couples osent tout pour raviver la flamme. C’est le cas de Sophie, 32 ans, qui a décidé de franchir une ligne rouge en offrant à son compagnon une soirée avec une escort. Une initiative qui interroge : jusqu’où peut-on aller pour sauver son couple ?

    Sophie et Thomas, ensemble depuis cinq ans, traversaient une période de routine. Les disputes s’enchaînaient, l’intimité s’effilochait. Un soir, après une discussion houleuse, Sophie lance : « Et si on essayait quelque chose de radical ? » Ni une ni deux, elle contacte une agence d’escorts haut de gamme et réserve une soirée pour Thomas. « Je voulais lui prouver que je l’aimais assez pour accepter ses fantasmes, même si ça me déchirait », confie-t-elle.

    Pour Thomas, la surprise fut totale. « Au début, j’ai cru à une blague. Puis j’ai réalisé qu’elle était sérieuse. C’était à la fois excitant et terrifiant », avoue-t-il. La soirée s’est déroulée dans un hôtel luxueux, avec des règles strictes : pas de baiser, pas de sentiments. « C’était purement physique, presque clinique », précise-t-il.

    Cette expérience a-t-elle sauvé leur couple ? « On en parle encore, c’est devenu notre secret inavouable. Ça nous a rapprochés, paradoxalement », sourit Sophie. Pourtant, tous les couples ne sont pas prêts à franchir ce cap. « C’est un jeu dangereux, qui peut blesser profondément », met en garde la psychologue Claire Martin. « La confiance se reconstruit difficilement après ce genre d’épreuve. »

    Cette histoire soulève une question : dans un couple, jusqu’où peut-on aller pour satisfaire l’autre ? Entre audace et respect, la frontière est mince. Une chose est sûre : Sophie et Thomas ont choisi de vivre leur amour sans limites… ou presque.