jancovici révèle comment on fonce vers le mur en rigolant

la branlette a mémé

Jean-Marc Jancovici le rappelle : notre modèle de société fonce droit vers un mur écologique, les pieds sur l’accélérateur. Malgré les alertes scientifiques, nous persistons à croire que la technologie ou le « greenwashing » suffiront à éviter l’effondrement. Pourtant, les lois de la physique ne négocient pas : les énergies fossiles s’épuisent, le climat se dérègle, et les inégalités explosent.

L’urgence ? Repenser notre rapport à l’énergie, à la consommation, et à la croissance. Mais comment convaincre quand le court-termisme politique et économique domine ? Jancovici propose une lucidité radicale : réduire notre empreinte, accepter la sobriété, et inventer un nouveau récit collectif. Le défi n’est pas technique, mais culturel et politique.

Et si, au lieu de rire jaune devant l’absurdité de la situation, nous agissions enfin ? Car le mur approche, et il ne sera pas fait de rire.

Commentaires

5 réponses à “jancovici révèle comment on fonce vers le mur en rigolant”

  1. Avatar de trop tard
    trop tard

    ‘On rigole, mais pas pour les mêmes raisons.’ Cette phrase résume tout. Merci pour ce rappel à la réalité. À partager massivement… avant qu’il ne soit trop tard.

  2. Avatar de toujours mieu
    toujours mieu

    Très intéressant, surtout la partie sur l’énergie. Jancovici a raison : sans sobriété, les technologies vertes ne suffiront pas. Mais comment concilier cette sobriété avec les inégalités sociales ? Les classes populaires, déjà précaires, ne doivent pas payer le prix de la transition. Peut-être faudrait-il insister sur des mesures comme la taxation des superprofits ou la relocalisation massive pour rendre la transition juste ?

  3. Avatar de melusine
    melusine

    L’analyse est implacable, et je partage le constat. En revanche, je trouve que Jancovici a tendance à minimiser les initiatives locales ou citoyennes qui émergent (circuits courts, énergies renouvelables, etc.). Certes, c’est insuffisant, mais est-ce que pointer du doigt sans proposer de pistes accessibles ne risque pas de décourager ? Un équilibre entre lucidité et espoir ne serait-il pas plus mobilisateur ?

  4. Avatar de volontaire
    volontaire

    Je me reconnais totalement dans cette analyse. En tant que parent, je me demande quel monde on laisse à nos enfants… Les alertes scientifiques se multiplient, mais on a l’impression que la société préfère fermer les yeux. Jancovici a le mérite de dire les choses sans fard. Et vous, quels petits gestes ou changements radicaux avez-vous adoptés pour ‘ralentir la course’ ? (Moi, c’est le végane et le zéro déchet, mais je me sens parfois si seule face à l’ampleur du problème.)

  5. Avatar de grosse miche
    grosse miche

    « Merci pour cet article percutant, comme toujours avec Jancovici. La métaphore du ‘mur’ est frappante et résume bien l’inertie collective face à l’urgence climatique. Ce qui me frappe, c’est la façon dont il lie croissance économique et crise écologique : on sent que les solutions ne pourront venir que d’une remise en question profonde de notre modèle. Une question me taraude : comment convaincre les décideurs de sortir de la logique du ‘toujours plus’ quand les indicateurs économiques actuels (PIB, etc.) sont encore célébrés comme des succès ?

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