Dépenser plus : l’art de vivre (et de s’endetter) selon Yann Guillarme

Dans un monde où l’on nous répète sans cesse qu’il faut « économiser », Yann Guillarme ose braver les tabous : et si la vraie liberté, c’était de dépenser plus ? Dans ses chroniques décalées, l’humoriste transforme l’absurde en manifeste de vie. Pourquoi se priver d’une montre à 15 000 euros quand on peut s’offrir, en plus, une bataille de polochons au Georges V ? Après tout, comme il le rappelle avec un sourire en coin, « la vraie réussite, c’est de faire croire aux autres qu’on a réussi »

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Entre achats compulsifs et projets pharaoniques (comme conquérir le Mexique pour devenir une star internationale), Yann Guillarme joue avec les excès de notre société de consommation. Son humour, à la fois grinçant et jubilatoire, révèle une vérité gênante : dans un système où tout s’achète, même la célébrité, la limite entre génie et folie devient bien mince.

Alors, prêt à suivre son conseil ? Oubliez les placements, les livrets A et les bonnes résolutions : 2025 sera l’année où l’on dépensera plus, mais surtout, où l’on rira de nos propres contradictions. Après tout, comme le dit si bien Yann, « si c’est pour être raisonnable, autant être triste ».

Commentaires

12 réponses à “Dépenser plus : l’art de vivre (et de s’endetter) selon Yann Guillarme”

  1. Avatar de Pavel
    Pavel

    Je comprends ton point de vue, mais je reste sceptique sur l’idée que dépenser plus = mieux vivre. Pour moi, la clé est plutôt de dépenser mieux : privilégier la qualité à la quantité, et éviter les achats impulsifs. Par exemple, j’ai réduit mes abonnements inutiles pour me payer un cours de poterie qui me passionne. Est-ce que tu penses que la vraie liberté financière passe par dépenser plus, ou par dépenser différemment ?

  2. Avatar de Paolina
    Paolina

    Totalement d’accord avec ton analyse ! L’an dernier, j’ai enfin craqué pour un matelas haut de gamme après des années à hésiter. Résultat : moins de maux de dos, des nuits réparatrices, et une productivité boostée. Comme tu le dis, certaines dépenses sont des économies déguisées. Ton article m’a donné envie de revoir mes priorités : et si je commençais par investir dans des expériences plutôt que dans des objets ?

  3. Avatar de Paco
    Paco

    Intéressante perspective ! Je me demande cependant comment concilier cette philosophie avec la réalité économique actuelle, où beaucoup peinent déjà à joindre les deux bouts. Est-ce que “dépenser plus” ne risque pas de devenir un privilège réservé à ceux qui en ont les moyens ? J’aimerais beaucoup lire un développement sur comment appliquer cette idée de manière accessible à tous, sans tomber dans le consumérisme excessif.

  4. Avatar de Prosper
    Prosper

    Cet article résonne tellement avec mon expérience ! Comme toi, Yann, j’ai longtemps cru que dépenser moins était la clé du bonheur, jusqu’à ce que je réalise que certaines dépenses (un bon repas, un voyage, un livre qui m’inspire) me procurent bien plus de satisfaction que des économies sur des choses qui ne comptent pas vraiment. Merci de mettre des mots sur cette idée contre-intuitive : parfois, dépenser intelligemment, c’est investir dans sa qualité de vie. Et toi, quelles sont les dépenses qui te semblent les plus “rentables” en bonheur ?

  5. Avatar de Jasmine
    Jasmine

    Encore un article percutant, Yann ! Tu as le don pour déconstruire les idées reçues avec clarté et humour. J’ai partagé ton article à mes amis qui pensent encore que “consommer = être libre”. À quand un podcast sur le sujet ?

  6. Avatar de Janice
    Janice

    Bon, après avoir lu ça, je vais annuler mon abonnement à Amazon Prime et aller pleurer dans mon placard vide. Blague à part, tu as raison : on nous vend du rêve à crédit, et la facture arrive toujours. Merci pour ce rappel à la réalité.

  7. Avatar de Jamesley
    Jamesley

    Et si le vrai problème n’était pas de dépenser plus, mais de mieux redistribuer ce qu’on a déjà ? Les inégalités explosent, et on nous dit de consommer pour sauver l’économie… mais pour qui, au final ? Un article qui fait réfléchir, comme d’habitude.

  8. Avatar de Jaëlys
    Jaëlys

    Je me reconnais totalement dans ton analyse. Après avoir essayé de suivre le mouvement “achetez, consommez”, je me suis rendu compte que ça ne me rendait pas plus heureux… au contraire. Depuis que j’ai adopté une approche plus minimaliste, je me sens plus léger. Merci pour cet article qui met des mots sur ce que je ressentais sans pouvoir l’expliquer !

  9. Avatar de Jacynthe
    Jacynthe

    Très intéressant comme angle ! L’idée de dépenser plus pour stimuler l’économie est souvent présentée comme une évidence, mais tu montres bien les limites et les contradictions de ce modèle. Est-ce qu’on ne devrait pas plutôt repenser notre rapport à la consommation plutôt que de chercher à tout prix à relancer la machine ? La sobriété heureuse, ça te parle ?

  10. Avatar de Arya
    Arya

    Je suis exactement la cible de cet article : j’ai un salaire moyen, je pourrais “dépenser plus” pour relancer la croissance… sauf que je préfère mettre mon argent dans des projets qui ont du sens (un potager, des cours de réparation, un groupe d’entraide locale) plutôt que dans le dernier smartphone ou la énième collection Zara. Et devinez quoi ? Je ne me sens pas coupable. Au contraire, je me sens en résistance. Parce que dépenser plus, dans ce système, ça veut souvent dire : financer des entreprises qui exploitent, polluent, et nous rendent dépendants. Alors non, Yann, je ne dépenserai pas plus. Je dépenserai mieux. Et si c’est ça, le vrai acte politique ?

  11. Avatar de Amélia
    Amélia

    Cette chronique met le doigt sur un paradoxe glaçant : on nous serre la vis avec l’inflation, les salaires stagnants et la précarité, mais on nous reproche de ne pas assez consommer pour “faire tourner l’économie”. Comme si le problème était notre manque d’appétit pour la surconsommation, et non un modèle économique qui repose sur l’endettement des ménages et l’épuisement des ressources. La vraie question n’est pas “comment dépenser plus ?”, mais “comment sortir de cette spirice infernale où notre bien-être est indexé sur notre capacité à acheter ?” Les alternatives existent (circuits courts, low-tech, sobriété heureuse…), mais elles se heurtent à un système qui a tout intérêt à nous maintenir dans le hamster wheel de la consommation.

  12. Avatar de Constance
    Constance

    Ah, la fameuse injonction à “dépenser plus” pour sauver l’économie… Comme si le problème, c’était notre frilosité à acheter un 10e pull en promo plutôt que l’absurdité d’un système qui nous pousse à consommer toujours plus, pour produire toujours plus de déchets et de frustration. Merci Yann Guillaume de rappeler que le vrai luxe, aujourd’hui, ce serait peut-être… de ne plus avoir à dépenser pour exister. (Et accessoirement, de ne plus culpabiliser quand on résiste à la 3e paire de baskets de l’année.)

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